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"Je viens de France" n'est pas tout à fait correct. Pour simplifier, j'ai toujours vécu au bord de l'Océan Atlantique. Et je me suis retrouvée en Andorre pendant 4 ans (2006-2010). Par choix ? Disons que c'était le seul endroit où des opportunités intéressantes nous étaient offertes à moi et mon chéri. Par contrainte alors ? Pas tellement non plus : on aurait peut-être pu trouver ailleurs. L'Andorre était la solution de "facilité" : ma belle-famille y vit, nous n'étions donc pas isolés, et le cadre est plutôt sympathique : de belles randonnées en montagne à moins de 30 minutes, et si la "civilisation" nous manquait, en 2h30, on pouvait aller à Toulouse, Perpignan ou Barcelone. Aujourd'hui, nous voilà de retour en France, passage express en Île-de-France, mais à peine le temps de poser les bagages que nous redéménageons, direction : la Picardie !
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Arrivés là -bas sans le sou, nous y avons profité d'opportunités (faciles à se créer dans ce pays : on vous y donne facilement votre chance, avec ou sans expérience, pourvu que vous ayez l'envie, la motivation) et en sommes repartis après nous être mariés !
l'escalivada et les patatas bravas du restaurant l'aïgüeta ; croiser le chemin d'un isard ou deux ; les couleurs de l'automne (les dénivelés font qu'il y a un dégradé de couleurs splendides) ; la vente ambulante de châtaignes et patates douces grillées qui réchauffe et embaume les rues au milieu de l'automne ; les concerts gratuits ; les ballades et barbecue en montagne ; la neige qui est capable de recouvrir tout le pays d'un manteau de 30 cm en une après-midi (même les routes, et ce, malgré le trafic routier) ; les fêtes populaires
le non-respect de la nature (ils creusent des tunnels à tout va et s'étonnent qu'après un premier éboulement, la montagne leur retombe dessus ; ils font des trouées dans la forêt pour y construire une route qui finalement n'est même pas utilisée car ils ont creusé un tunnel en-dessous) ; leurs kebabs (jamais mangé de viande avec si peu de goût : ne connaissent pas la harissa) ; l'incompétence des administrations (c'est le revers de la médaille : à force de donner sa chance à tout le monde, ou aux fils des amis de ses amis, la compétence professionnelle des employés est très inégale)