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Les enfants de la "troisième culture"

Nouvelle discussion

Usinamiss

Je suis revenue en France pour les vacances de février et j'ai acheté à mon buraliste le no actuel de "L'Express Réussir" dont le titre "Oser le monde : les clefs de l'expatriation", m'a évidemment interpellé.
Outre le fait que ce no est remarquablement juste et bien construit, et apporte des éclairages intéressants (et ½ûÂþÌìÌà est cité ! Mais en tant que répertoire de blog malheureusement), il y a un bout d'article que j'aimerai partager avec vous car cette question me travaille depuis que nous avons décidé de vivre loin de France avec nos enfants.

Ils y expliquent que du coté de nos enfants, les expatriations récurrentes ont un impact non négligeable. "Ils vont vivre toute leur vie avec un manque de racines" constate Cécile Gylbert. N'etre ni d'ici, ni de là bas, le prix à payer de l'existence sans frontières.

Effectivement, nous qui nous sommes construit avec nos amis d'enfance et nos lieux de résilience infantile, comment offrir ce socle à nos enfants ?

Les enfants de la Troisième Culture

Bien sur, il y a les voyages et les rencontres, la chance d'apprendre une nouvelle langue  et de vivre des aventures hors du commun. "Mais quand on dit aux enfants : "dans six mois, on repart au bout du monde" je n'en connais pas beaucoup qui sautent au plafond" fait remarquer Cécile Gylbert, consultante en mobilité internationale, multi expatriée depuis douze ans et mère de trois ados. Ballottés de pays en pays, ces expatriés "forcés" développent certes de remarquables facultés d'adaptation, un sens aigue de l'observation et une ouverture d'esprit à toute épreuve. En grandissant, ils deviennent également des adultes "passionants, capables de prendre des décision très rapidement" souligne la spécialiste, qui a consacré un livre au sujet (Les enfants expatriés : enfants de la troisième culture, Les éditions du Net, 2014) "Mais ils n'ont pas d'équilibre culturel propre. Ils se forgent une "troisième culture", qui fait la synthèse entre leur culture familiale d'origine et celles des différents pays d'accueil."
De quoi se sentir incompris et se retrouver en prise avec certains "conflits intérieurs sur les valeurs profondes", dit Cécile Gylbert, qui parle d'expérience. "Mes enfants, par exemple, ont une relation à la mort très confuse, car ils ont vécus au Mexique où on en rigole.... Même chose avec l'humour : ces jeunes là ont souvent un sens de l'humour décallé car le mélange des cultures leur apprend à rire sans tabou."
Le rôle des parents ? Prendre conscience des difficultés que leurs rejetons peuvent éprouver et leur faire rencontrer des jeunes au profil comparable. Mais aussi accepter que leurs enfants ne leur ressembleront pas.

Qu'en pensez vous ? Trouvez vous également que les enfants qui grandissent de pays en pays éprouvent ces difficultés ? En avez vous fait l'expérience ?
En ce qui me concerne, mes enfants sont trop jeunes encore dans ce parcours pour que je constate ce genre de chose. Mais j'ai rencontré un collègue de mon mari, enfant d'expatrié, qui n'a cessé de bouger tous les 3 ans depuis qu'il est né. Fils d'expatriés, expatrié lui même, il n'a jamais réussis ni trouvé d'intérêt à se poser quelque part. Il le vit très bien, ceci dit.

Quel est votre avis ?

Usinamiss

Eh bien je m'attendais à davantage de réactions !  :unsure

jean luc1

c'est simple ,á l'étranger ,on peut pas lire l'express réussir ,donc on peut rien dire .jean  luc  ;)

Usinamiss

C'est bien pour cela que j'ai recopié l'extrait en question, mais bon....

jean luc1

moi j'ai simplement deux cultures ,mes enfants aussi , et quand je suis en France ,j e me sens pas chez moi . je suis déjas décaler .   Jean  Luc  ;)

LouisC

Je suis considéré comme ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ au Canada, et  comme Canadien en France.
C'est un sentiment étrange.

Quand je rentre voir mes parents à Paris, je me sens comme un touriste, ce qui pour le coup n'est pas désagréable, et qui change le rapport au temps.

norines

Les enfants sont des caméléons ils se fondent dans la masse c'est aux adultes à inculquer l'acceptation de l'autre on peut avoir des amis enfance qui au besoin plus personne et des personnes rencontrées la veille qui font le maximum.

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