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Éloignement de la famille

Nouvelle discussion

Pounee

Bonjour,

Je suis toute nouvelle sur ce forum.
J’habite en Métropole et un de mes enfants s’est expatrié à Tahiti.
C’était son rêve de s’y installer définitivement.
Elle y travaille avec son compagnon et tout semble bien se passer.
Nous sommes heureux pour eux bien que leur absence dans le cercle familial soit douloureuse, pour nous ses parents.
Il faut dire que ce départ est récent et qu’avec le temps, nous allons sûrement nous y habituer.
Et puis leur bonheur doit passer avant tout ...

Vous, qui avez fait le choix de partir, comment vivez vous l’éloignement de vos familles restées en métropole ?

Je cherche aussi le témoignage de parents dont les enfants se sont expatriés à des milliers de kms.

Merci de vos réponses

Pounee

danycoco

Bonjour,
Je rebondis sur votre question.
Pour des questions diverses, j'envisage de partir à Tahiti avec ma fille de 17 ans, qui entre à l'université, laissant en métropole ma femme et mon fils de 14 ans.
J'appréhende cette séparation, car nous sommes tellement habitués à tout décider ensemble, que se retrouver seuls chacun de notre côté risque d'être compliqué (dans un premier temps du moins).
Je me dis que l'échéance des retrouvailles (deux fois par an) donnera le tempo de nos vies respectives, avec la préparation du séjour, les amis et la famille qui viendront nous voir, mais cela pourra nous paraître long.
Est-ce que quelqu'un pourrait partager ce type d'expérience vécue ?
Merci.

vadhery

Bonjour à vous 2,
Je suis a Tahiti avec mon compagnon ( lui retraité) moi en activité; depuis un an et demi maintenant.
La décision de partir et de laisser les siens n'est bien sûr pas évidente, on se pose une foule de questions, mais comme tout j'ai envie de dire que ce sont nos "peurs" qui nous empêchent ou nous freinent dans nos choix,( celui-ci ou d'autre d'ailleurs.)
Une fois franchi ce cap et de l'autre côté si je puis dire, car nous sommes effectivement à des milliers de klm de chez nous, de notre zone de confort. On se dit, enfin, je, me suis dit car je ne peux parler qu'en mon nom, que finalement c'était pas si compliqué que ça!!
J'ai mis beaucoup de temps à m'habituer, (presque un an) , je n'arrivais pas à trouver le charme 'fantasmé" de Tahiti, nous avons eu la chance de trouver des amis formidables, d'être entourés et cela aide vraiment. Ici les "popas" comme on nous appelle, nous sommes tous loin de nos familles, donc instinctivement, les gens ont besoin de créer des liens forts; de façon beaucoup moins superficielle qu'en métropole.
Certes mes enfants me manquent, pour ma part, ils sont grands, et je dois dire honnêtement que j'ai eu besoin de leur "consentement" pour faire ce choix. Ils m'ont énormément encouragés, ( on n'a qu'une vie!) si j'avais senti une forte réticence de leur part cela aurait été beaucoup plus difficile. C'est pourquoi, je pense qu'il faut les encourager, les soutenir dans leur projet, pour répondre à Pounee.
Aujourd'hui ,avec cette crise sanitaire c'est encore différent, on se sent davantage épargné ici qu'en métropole! on aurait envie de les faire venir!
Comme dit danycoco, le tempo, et la perspective de rentrer ou de faire venir nos enfants nous aide à tenir le coup à propos de l'éloignement.
Et puis aujourd'hui avec Skyppe et autre on peut se voir et se parler quasi quotidiennement et donc on reste connecté à leur vie quoditienne et réciproquement. C'est énorme.
J'ai envie de vous dire, ne vous privez pas ou ne les privé pas d'une expérience extraordinaire! ici le temps, les relations humaines , la nature, et la douceur de vivre ont une saveur autre !!! 
Voilà mon humble témoignage, s'il peut vous éclairer un tant soit peu
Nana

Pounee

Bonsoir Vadhery

Et merci pour votre témoignage. Il me conforte dans l’idée que ma fille a fait le bon choix d’écouter son cœur.
Nous la soutenons dans son projet d’installation même si c’est dur pour nous de la savoir si loin. Nous pensons notamment aux petits enfants qu’elle aura dans le futur avec son compagnon et aux liens qu’il sera difficile de tisser à cause de la distance même si la technologie permet les échanges, cela reste virtuel.

Mais comme vous le dîtes, on n’a qu’une vie et c’est important d’aller au bout de ses rêves. Nous en sommes bien conscients et le fait de la savoir heureuse nous apaise.
Nous irons la voir lorsque la Covid nous le permettra et cette perspective nous réjouit bien sûr. Nous goûterons nous aussi cette douceur de vivre qui semble régner en Polynésie et dont elle nous a tant parlé.

Bien à  vous
Pounee

germain Xavier

aux marquises depuis 96 je vis fort bien cet eloignement de la famille
suis rentré en F une fois en 2011
plus envie d y retourner

Pounee

Merci pour la réponse. Ce fut donc le coup de foudre entre les Marquises et vous.
Bonne continuation dans ce paradis.

germain Xavier

oui  car sauvage  authentique  loin de tout
ceci dit l ile est peuplée de gens  qui pratiquent la diffamation  et s occupent de la vie des autres n ayant pas de vie interieure riche
je les meprise et ignore

danycoco

Merci pour vos témoignages. J'aimerais avoir le témoignage de quelqu'un qui est parti sans sa femme : comment l'a-t-il vécu ?

germain Xavier

fort  bien
tu trouveras  sur place

GuestPoster304

:)

GuestPoster304

pkap a écrit:

:)


ça c'est sûr!!

Pounee

pkap a écrit:
pkap a écrit:

:)


ça c'est sûr!!


:whistle: je ne suis pas sûre que ce soit la réponse qu’il attendait, le pauvre !  ;)

GuestPoster304

Hé oui, mais personnellement je ne partirais pas sans mon mari.. si je commençais à me poser la question, ce ne serait pas bon signe.
Les sollicitations sont nombreuses en Polynésie. Et se voir deux fois par an..... bof bof.

Les vahines sont souvent jolies et avenantes!!

Après, chacun est libre. Beaucoup de popaas sont très contents là bas sans leur femme restée en métropole, ou retournée en métropole.

germain Xavier

c bien ce que je dis

danycoco

Merci pour l'humour :)
Partir sans sa femme (ou inversement d'ailleurs) ne veut pas dire SE SEPARER ! J'ai l'impression que vous ne voyez que cela... hors l'humour.

GuestPoster304

Ok Ok

germain Xavier

rien à cirer  c pas ma vie

danycoco

Drôle de réaction ! En lisant vos messages, germain XAVIER, J'ai l'impression que vous êtes bien intégrés dans la vie là-bas...

Sinon, pour ceux qui veulent bien échanger plus sérieusement, j'ai crû comprendre que les popaas n'étaient pas forcément appréciés par les tahitien(ne)s, car, de toutes façons, nos contrats sont limités dans le temps

germain Xavier

tu seras apprécié pour ton salaire indexé

danycoco

Oui, cela, je l'ai bien compris...

germain Xavier

MAD  rares 
ils recrutent local
rêve pas

proftechno976

danycoco a écrit:

Bonjour,
Je rebondis sur votre question.
Pour des questions diverses, j'envisage de partir à Tahiti avec ma fille de 17 ans, qui entre à l'université, laissant en métropole ma femme et mon fils de 14 ans.
J'appréhende cette séparation, car nous sommes tellement habitués à tout décider ensemble, que se retrouver seuls chacun de notre côté risque d'être compliqué (dans un premier temps du moins).
Je me dis que l'échéance des retrouvailles (deux fois par an) donnera le tempo de nos vies respectives, avec la préparation du séjour, les amis et la famille qui viendront nous voir, mais cela pourra nous paraître long.
Est-ce que quelqu'un pourrait partager ce type d'expérience vécue ?
Merci.


Je suis dans le même cas que vous. Jusqu'à présent ma famille m'a toujours accompagné lors des mes séjours en outre-mer.
Mais cette fois je serais certainement seul si j'ai une MAD (très peu de chance!). Mes enfants sont grands et font leurs études en métropole.

al974

chacun doit faire son propre opinion dans les voyages, t'informer ne t'aidera pas! bien au contraire

Pounee

Pounee a écrit:

Bonjour,

Je suis toute nouvelle sur ce forum.
J’habite en Métropole et un de mes enfants s’est expatrié à Tahiti.
C’était son rêve de s’y installer définitivement.
Elle y travaille avec son compagnon et tout semble bien se passer.
Nous sommes heureux pour eux bien que leur absence dans le cercle familial soit douloureuse, pour nous ses parents.
Il faut dire que ce départ est récent et qu’avec le temps, nous allons sûrement nous y habituer.
Et puis leur bonheur doit passer avant tout ...

Vous, qui avez fait le choix de partir, comment vivez vous l’éloignement de vos familles restées en métropole ?

Je cherche aussi le témoignage de parents dont les enfants se sont expatriés à des milliers de kms.

Merci de vos réponses

Pounee


Bonjour à tous,

Je remets mon poste à l’origine de ce fil pour ne pas qu’il soit noyé dans la masse des autres postes.

Je voudrais savoir comment vous vivez l’éloignement de vos familles restées en métropole, vous qui avez décidé et réalisé cette expatriation ?
Les liens forts que vous avez noués sur l’île sont-ils suffisants pour vous ?

Je cherche aussi le témoignage de parents dont les enfants se sont expatriés à des milliers de kms.
Comment vivent-ils cette séparation ?

Merci de votre retour,

Pounee

GuestPoster304

Bonjour Pounee

Lors de notre premier séjour (famille - couple avec 3 enfants), au début, j'ai assez mal vécu l'éloignement, avec ma mère en particulier, qui me faisait vraiment de la peine.
Puis je me suis habituée. Nous avions notre rendez-vous Skype hebdomadaire avec les enfants.
Je sais que les grand-parents ont beaucoup souffert, certains en silence, d'autres en explosant de colère et en faisant la tête car nous les éloignions de leurs petits-enfants.

Après, je crois que le désir de vivre en Polynésie était plus fort que tout, et certains l'ont bien compris.
Certains grand-parents sont venus - pour de longues périodes du coup- d'autres non.

Pounee

Merci Pkap de votre réponse.
Je ne suis pas encore grand-mère mais je sais que ça finira par arriver et je m’inquiète des liens qui ne pourront être tissés qu’en grande partie virtuellement avec mes futurs petits-enfants. Pour l’instant, je ne ressens donc que le manque de ma fille.
Vous avez raison, les parents restés en métropole, souffrent bien plus que les enfants partis, puisqu’ils subissent ce choix de vie.
Néanmoins on est quand même heureux et fiers de voir que nos enfants réalisent leurs rêves, c’est aussi un peu notre réussite.
Bien à vous.

GuestPoster304

Oui Pounee, je sais que les grand-parents souffrent. Mais comme vous dites si bien, c'est aussi une vraie fierté d'avoir donné des ailes à ses enfants.

Et heureusement, aujourd'hui, avec internet, la communication est bonne. J'ai connu le temps dans les années 70 où, déjà en Polynésie, mes parents devaient prendre rendez-vous avec les techniciens du téléphone pour avoir la métropole. Sinon c'était les lettres...avec 3 semaines de délai.
Les départset les aller-retours étaient difficiles aussi.
Mais aujourd'hui il y a des liaisons aériennes cheap, French bee, qui rendent la Polynésie bien plus accessible financièrement.

Mais je vous comprends.

Pounee

Oui vous avez raison, l’absence est plus supportable qu’elle ne devait l’être dans le passé. Mais le contact réel manque quand même.

Juclema

L'absence des proches est bien sûr difficile à vivre, les événements auxquels on ne peut pas participer (anniversaire, grossesse, naissances...), les uns grandissent, les autres vieillissent et il y a les décès...
Il ne faut pas se leurrer, on se coupe des autres.
Ce que j'ai trouvé difficile c'est de voir à quel point mes enfants étaient étrangers à leur propre famille (une de mes filles a même vouvoyé sa grand-mère)
Il faut arbitrer sur ce qui compte le plus pour se sentir bien.

Pounee

Bonjour Juclema,

Et merci pour votre message.
Si je comprends bien vous avez vécu en Polynésie et vous êtes revenue en métropole.
Etes vous restée longtemps ?
Votre anecdote sur le vouvoiement de votre fille m’interpelle. C’est aussi ce que je crains, que le lien avec ma fille se distende et que celui avec mes futurs petits-enfants ne se crée jamais ou difficilement.
C’est dur à imaginer. Lorsque j’en parle à ma fille, elle est plutôt dans le déni mais il faut se rendre à l’évidence : seul le vécu ensemble tisse et maintient les liens.

Juclema

Bonjour Pounee,
Votre questionnement est légitime surtout en raison du choix de la destination. La Polynésie est très loin, le coût des billets rend les retours exceptionnels, nous sommes rentrés une fois au milieu de notre séjour de quatre ans. La communication est peu spontanée, il faut l'admettre, à cause du décalage horaire qui rend la spontanéité des échanges difficile. On se fixe souvent des rendez-vous Skype durant lesquels on résume ce qui nous est arrivé. Il faut garder une certaine rigueur car ce sont des échanges parfois désagréables, impression de débiter un résumé sans saveur, impression de décalage avec les proches, mauvaise connexion…
Il est vrai que mes enfants ne sont pas très intégrés dans leur groupe de cousins, ils n'ont pas grandi ensemble. Quatre ans de séparation dans la vie d'un enfant c'est énorme. Mais aujourd'hui nous sommes rentrés et heureux d'être en métropole, il était important pour moi que mes enfants connaissent leur famille, la France, les saisons, la gastronomie... car c'est leur identité. À leur retour ils étaient un peu perdus, en recherche de repères par rapport à ça. Maintenant ça va mieux. Nous essayons de rattraper le temps perdu.
Je vous conseille d'essayer d'y aller et eux-mêmes pourront peut-être rentrer de temps en temps.

GuestPoster304

Quand nous sommes partis, nous ne sommes pas revenus en métropole de tout notre séjour. Trop cher et voyage trop éprouvant. Ce sont les membres de nos familles respectives qui sont venus - les grand-mères jeunes retraitées étaient ravies !
Le voyage est long et éprouvant, et j'avoue que si j'avais la chance d'obtenir à nouveau une MAD je préférerais de loin choisir mes dates de voyage, même si les billets sont chers, et arriver 3 semaines avant la rentrée tranquillement,  plutôt que d'arriver 2 jours avant la pré-rentrée avec des enfants jeunes. ça, je ne l'oublierai jamais! Mais il semble que le VR cette année ait décidé de faire venir les profs Mad plus tôt, et c'est tant mieux.

En tout cas oui il faut mettre en place avec la famille restée en métropole des RV Skype réguliers... mais l'éloignement, voire une certaine coupure, est inévitable.

Personnellement c'est ce que j'ai trouvé le plus difficile dans cette expatriation. L'éloignement. L'isolement. La distance. Chose qu'on ne mesure pas du tout avant de l'avoir vécu.

Après, le jeu en vaut la chandelle !!!
Mais c'est aussi parce que nous avons des relations assez distendues avec beaucoup de monde,  et la chance d'avoir des mamies en bonne santé et un peu baroudeuses!

Bonne chance à tous! Et profitez bien de cette magnifique expérience!

Pounee

Bonjour Juclema,

Je suis tout à fait d’accord avec votre analyse. On sent qu’il y a du vécu dans votre message et il rejoint ce que je ressens.
Ma fille et son conjoint ne voient pas les choses de la même façon. Ils poursuivent leur rêve, viennent de s’installer à Papeete depuis 5 mois et pensent y rester toute leur vie. Ils n’ont pas encore d’enfant. Ils ont trouvé un travail tous les deux et ont l’air de bien s’en sortir financièrement. Je leur souhaite de réussir leur projet de vie même si c’est douloureux pour mon mari et moi.
Puis je vous demander comment vos parents ont réagi à l’annonce de votre expatriation ? Et comment ils ont vécu votre absence pendant ces 4 ans ?
Moi j’ai beaucoup pleuré lors de cette annonce. Maintenant je vais mieux mais le manque est bien présent.

Nous avons l’intention d’aller les voir à l’automne (si la pandémie nous le permet) mais même si nous ne sommes pas encore vieux et impotents, la longueur du voyage, la fatigue du décalage horaire et le coût financier, feront que nous n’y retournerons peut-être pas de si tôt.

J’espère que ma fille fera, un jour, la même analyse que vous et reviendra en métropole après avoir réalisé son rêve. En tout cas, merci infiniment de cet échange.
Bien à  vous,
Pounee

Pounee

Bonjour Lolavivi,

Je suis jeune retraitée aussi (enfin depuis 4 ans quand même). Je suis en forme mais c’est quand même un voyage éprouvant.
Dans mon cas, ma fille n’envisage pas pour l’instant de revenir vivre en métropole, elle pense faire sa vie en Polynésie et c’est ce qui est douloureux pour moi car pas de date de retour présumée.
Je ne la reverrai qu’au gré de nos voyages là bas ou de ses visites éventuelles en métropole.

Nous correspondons par WhatsApp régulièrement mais il manque le contact réel et comme vous dîtes, malgré qu’il n’y ait que 5 mois qu’elle est partie, la coupure se fait déjà sentir.

Merci pour votre message et vos encouragements

Pounee

Juclema

Ne vous inquiétez pas Pounee. Tout n'est pas rose en Polynésie et nombreux sont les gens qui repartent au bout d'un an ou deux.

Pounee

Merci, votre message me touche.
Bonne soirée

GuestPoster304

Pounee mes parents ont réagi différemment, mon père très content pour nous et ma mère très affectée.

J'ai connu plusieurs  expats qui repartaient "pour la famille" en métropole quand les enfants étaient nés, car l'éloignement devenait trop difficile à vivre.

Je vous comprends. Courage.

Pounee

Merci Lolavivi de votre compréhension et bonne soirée

fab01510

Pour ma part et suite à la rupture conjugale,  J'ai pris la décision de partir loin. Loin mais pas à l'aveugle. Je savais ou j'allais car connaissant un peu ce su beau territoire.
Deux années sabathique (Ok je pouvaisfinancierement) J'ai intégrer et épousé la culture, les use et coutumes de nos polynésiens. M'integrant parfaitement à ma terre adoptive. Aujourd'hui je suis mon patron, mon entreprise progressé a grand pas et ayant même dans ma clientèle des administrations territoriales et d'états. Je suis en cours de construction d'une nouvelle vie conjugale avec une polynésienne qui est égal à la beauté de son territoire de part sa simplicité et son aucune mesure de tendresse et d'affection. Donc je peux conclure en disant que mon expat est une vrai réussite.
Concernant la famille, je dois dire que parfois l'éloignement pèse. Ma maman qui avance dans l'âge me manque et je me pose souvent la question , est ce que je la RE verais. . . Mes neveux nièces, mes petite neveux et nièces que je ne connais me manque  de faire partie de leurs vie même si certain(e)s me connaissent et me voient en visio. Mais nous feront avec et savourant nos visio en nous disant tout de nos vie. Mauru'uru au net.
Mais il faut quand même avouer que la France, notre terre patrie part en cacahuète et qu'avec le covid machin chose nous sommes bien privilégiés ici au fenua. Alors retourner chez les dingues (france) non sauf pour des vacances marathonnienes pour profiter de toutes et tous de la famille et véritables ami(e)s. Sinon niet la France.
J'ai même souvent l'idée de ne pas être né au bon endroit tellement je suis heureux et fier de ma vie actuelle.

Voilà en espérant que ce POST t'aura aider.

Pounee

Bonjour Fab01510,

Merci pour ton message très positif.
Ton expatriation est une vraie réussite tant sur le plan professionnel que privé et je comprends ton enthousiasme à rester sur ta terre d’adoption.
Comme pour beaucoup d’expatriés tu ressens le manque de ta famille restée en métropole.
Moi je suis en métropole et je suis comme ta mère qui doit ressentir le manque de ta présence. Mais la certitude que tu es heureux, doit quand même adoucir son chagrin.
Il en est de même pour moi, qui ressent le manque de ma fille mais je la sais heureuse et épanouie dans l’accomplissement de son rêve. Je mets donc ma peine de côté et je pense au voyage que je vais faire prochainement pour lui rendre visite (si la pandémie le permet, ce sera pour l’automne prochain).
La gestion de la crise sanitaire au Fenua est plus facile, territoire plus petit, beaucoup moins peuplé et surtout sa qualité d’îles permet de mieux gérer les entrées et les sorties du territoire et donc les contaminations par rapport à la métropole.
Je te souhaite une bonne continuation dans ta nouvelle vie,

Pounee

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