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LA RÉUNION de l'après covid: "stop gentrification".

Nouvelle discussion

reunion100soucis

Les liens vers le site externe ont été supprimé. Vous retrouverez le dossier "stop gentrification  parallèle-sud",  avec une recherche (média porteur du dossier parallèle-sud)


Pour résumer l'idée.

Plus encore après le covid,

Un "racisme" local s'est tourné spécifiquement vers les expats dit "néo-arrivant" d'HEXAGONE, qui sont des touristes déménagés qui s'entraident pas les réseaux sociaux en court-circuitant les services locaux de recrutement ou de location provoquant à la fois du sur-tourisme dans les lieux naturels et de la gentrification.


De la distinction métro/zoreil/créoles on est passé à la distinction expats (néo-arrivant)/ métro/ réunionnais de souche (nés à La Réunion, qui "sont chez eux" avec la distinction que néo-arrivant et métro qui ne sont pas nés à la Réunion NE SONT PAS CHEZ EUX même si "ils sont dans un département de France" car on a ici une colonisation par la départementalisation ).


Tacitement, cette distinction fait par exemple, que vous n'avez pas les même droits  sociaux dans un quartier concernant les troubles de voisinages. Ne faites pas de désordre, mais ne vous plaignez pas si les voisins en font: vous n'êtes pas chez vous. alors qu'eux sont chez eux..


Si on analyse ce racisme anti-français-de-métropole, on s'aperçoit que c'est un rejet de la gentrification et de l'appropriation touristique des "néo-arrivant", lesquels ont changé de mode d'invasion depuis 2015 (2008 c'est le début de face-book, avec l'inertie, le tourisme face-book est devenu manifeste après le changement de stratégie marketing de l'IRT utilisant le slogan "l'île intense" (changement des usages, nature "parc d'attraction", et l'identification narcissique, pour la première fois en 2014), le ressenti de colonisation était latent, voir manifeste, pour des raisons historiques.


Ce phénomène a pris une nouvelle ampleur en 2021 au moment de l'invasion par "motif impérieux" et après (durant le confinement, alors que les locaux n'avaient même pas le droit de se déplacer, on a eu une arrivée massive d'expats ayant obtenu une dérogation de motif impérieux de travail!)


La promotion touristique de l'île et les aides de l'état pour que ces touristes viennent toujours plus nombreux et s'installent à la place de la population locale est vécu comme une colonisation organisée par l'état (à considérer comme ressenti bien réel même si c'est pas vrai!!!)


L'utilisation des smartphones et des drones rend très invasif l'autopromotion des lieux avec géolocalisation par les réseaux sociaux, les touristes isolés avec smartphone divulguent encore massivement les accès des sites secrets à des milliers d'envahisseurs venu profiter du point GPS et les drones dénichent des coins que on n'aurait pas découvert faute de sentiers faisant une pression maximale sur tout lieu de baignade (exemple: Bassin La Roche), cela  pollue même des captages d'eau potable et rend les sites inaccessibles à la population locale , soit par dégradation, par ce que c'est bondé, ou encore que c'est interdit voir clôturé pour des raisons de préservation, ce qui est vécu comme liberticide et exacerbe le sentiment d'appropriation des lieux par "les colons"..

Pipoteur974

Bonne analyse 1f642.svg

A noter que le comportement de certains nouveaux arrivants n'est pas toujours respectueux ce qui exacerbe le sentiment d'invasion.

reunion100soucis

On a la divulgation des sentiers non officiels, bassins et cascades via les smartphone + GPS et les survols touristiques motorisés qui renforcent ce sentiment d'invasion et la, une totale dépossession des lieux connus de proche en proche entre habitants. Dans les sites que je connaissais la place est prise par des gens venus en groupe et qui crient, il n'y a plus la tranquilité, et l'eau sent mauvais (à cause des parfums sur la peau de gens contaminés par les rejets de l'usine Givaudan, ça sens comme le Rhône en aval de Genève). Je connaissais des viviers pleins de petits bêtes à regarder et d'où les libellules en sortaient et voletaient jusque dans les rues de Cilaos, ça a été détruit par la baignade et le piétinement suite à l'édition de "150 ballades et randonnées". Les survols touristiques ont aussi un impact énorme: celui de faire ressentir les effets des usines à touriste loin d'eux dans des zones pas du tout touristiques: c'est une pollution massive qui nous prive de l'environnement (à moins de l'accepter sous le vacarme, ce qui transforme bien des activités, tel le déjeuner le matin sur la terrasse, le jardinage en passant du temps dessus, ou aérer sa case pour faire entrer le soleil), c'est bien plus étendue qu'aux îles Canaries, si on la considère en surface occupée.


À Ibiza ou aux canaries, il suffirait de s'éloigner du Litoral et on trouve de la tranquillité. À La Réunion, on a les hélicos, on ne trouve donc que du vacarme bien souvent, et de plus en plus partout et n'importe quand...


On me la fait plusieurs fois la remarque que "c'était plus calme là bas" de part des gens rencontré à La Réunion qui ont fait Madère, Les canaries, les Açores ou qui ont vécu à Ibiza (récemment!), et c'est logique: si il n'y a pas le trafic des hélicoptères et ULM rien que ça changerait tout à l'écart des zones de concentration des touristes.

Par contre, on me dit que dans les alpes c'est comparable pour Chamonix, Ramatuelle, en en guadeloupe, ça serait impacté par les ULM.

On se plaint aussi beaucoup et de partout des jets skis pour les littoraux.

À La Réunion on est quand même dans les 50.000 survols touristiques par an sur 1000 km carrés environs dans le Parc National surtout, constaté, à Cilaos un débit d'aéronefs entre 20 et 100 par jour, plutôt entre 30 et 50 en moyenne: en clair, on n'entend que ça toute une demi-journée tant qu'il fait beau...

C'est, si ce n'était pas difficile de s'arracher à une construction de vie de longue date sans savoir où et comment aller... un motif de départ, et d'expatriation ailleurs. Des habitants partent déjà à cause de ça, mais personne n'ose le dire tout haut.

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