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Oui,bien sûr, la capitale Addis Abeba s'est développé et beaucoup de travaux d'infrastructure ont été effectués. Cependant les éthiopiens eux n'ont pas changé même si aujourd'hui beaucoup parle anglais dans la rue (peu en province mais maintenant l'anglais est enseigné dans toutes les écoles primaires)ils gardent leur sourire malgré la difficulté du à l'augmentation du tef et des produits de 1er nécessité. Votre blog est très intéressant. Félicitation pour votre travail. Cordialement

Bonjour Merci pour votre réponse. Si vous aimez mon livre illustré en lecture gratuite, diffusez-le. J'aimerais aussi des retours critiques et pourquoi pas des nouvelles du pays et des gens que j'y ai connus.
huberttabutiaux.wordpress.com/2011/04/16/introduction

Bonjour,
pour y avoir résidé trois ans, je peux déjà vous dire que les changements ont été énormes dans le paysage urbain de la capitale, alors je peux imaginer les changements depuis les années 80. Je pense qu'une grande majorité de la population est encore rurale et donc peu ouverte aux changements qui se sont produits, et que malheureusement la capitale draine toute une population remplie d'illusions quant à ce qu'elle y trouvera, d'où le nombre croissant de miséreux et sans abris, mais je pense aussi que les petites villes du pays se sont agrandies, même si elles tournent au ralenti comparées à Addis Abeba, et que ceux qui ont la chance d'y vivre ont probablement changé de mentalité, en bien ou en mal. L'inflation des deux dernières années ne laisse personne indifférent et la population la subit de plein fouet malheureusement. Des porches des églises aux buildings en attente, inachevés, des quartiers en morceaux pour une reconstruction plus lucrative, la capitale change tous les jours. Et tous les jours on se demande pour qui ...
Nathalie G.

Bonjour Nathalie
Merci pour cette réponse. Je crois que si j'y retourne, ce qui me frappera le plus est l'augmentation de la population. Depuis les années 70, c'est incroyable comme de gros villages sont devenus de grandes villes. J'ai peu à peu appris à aimer ce pays. Lisez mon ouvrage illustré (lien ci-dessous, à diffuser si vous aimez). Des questions, commentaires ou retours critiques me permettraient de faire des ajouts et des corrections. J'aimerais aussi retrouver des gens perdus de vue. Internet permet ce miracle.