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L'économie du ²Ï³Üé²ú±ð³¦

Nouvelle discussion

Ensaimada

J'ai l'impression qu'il faut faire avec ce qu'on a et juste être prudent. :)

caillouNC

On ne sait plus à qui se fier

tout mérite d etre lu car il y a une part de vrai dans chaque mais avec des vues différentes^^
a l heure actuel, ça a plutot l air de rester stable, non?

Ensaimada

Il y a pas mal d'articles sur l'économie en cette fin d'année. Celui-ci en est un parmi d'autres. Pour ceux qui s'intéressent à l'économie, un incontournable : « Le fin de la croissance » de Jeff Rubin, aux éditions Hurtubise.

Un must pour comprendre les alliances étonnantes entre certains pays, apprendre que c'est en grande partie la Chine qui supporte les USA (son ancien ennemi) en achetant les bons du Trésor, comprendre les effets du printemps arabe et les conséquences dramatiques que pourraient avoir d'autres affrontements dans certains pays comme l'Arabie Saoudite (2e producteur de pétrole), dont les USA ont besoin (à savoir que plus des 2/3 d'un baril de pétrole sert à nourrir autos, camions, avions, bateau, etc.) Les autres ressources que l'on pourrait développer ne couvriront pas 10% des besoins de la planète. Bref, ça se lit comme un roman policier :) Absolument fascinant !

La réalité mondiale rattrape le Canada et le ²Ï³Üé²ú±ð³¦



Publié le 09 décembre 2012 à 10h00 | Mis à jour le 09 décembre 2012 à 15h23

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Rudy Le Cours
La Presse


Encore une année de transition en 2013, peut-on dire. C'est l'histoire de tout le présent cycle économique qui n'en finit plus de se purger des excès du système financier, de s'ajuster à des programmes sociaux et militaires ou à une fiscalité inadéquate que la croissance économique peine à soutenir. Et cette fois, il n'y aura pas d'échappée belle pour nous.


Le Canada, et le ²Ï³Üé²ú±ð³¦ en particulier, ne pourront plus plastronner comme nous l'avons fait depuis le début de la reprise. La croissance sera faible l'an prochain. Elle pourrait même être compromise, si la classe politique américaine ne parvient pas vite à forger un compromis viable et crédible pour contenir la crise budgétaire et fiscale qui guette les États-Unis.

Ce sont des perspectives empreintes de beaucoup de prudence et d'une certaine lassitude qui marquent la 37e édition des Boules de cristal de La Presse.

«Le Canada est le champion des dépenses de consommation du G7 depuis la reprise. C'est intenable, lance d'emblée Stéfane Marion, économiste en chef à la Banque Nationale. Le secteur résidentiel ne sera plus là pour soutenir la croissance. Il ne reste que le manufacturier aux prises avec un vieux problème de productivité.»


«Au ²Ï³Üé²ú±ð³¦, on pense qu'il y aura un retour des choses après la faiblesse de 2012, nuance François Dupuis, économiste en chef chez Desjardins. On peut espérer un peu plus d'investissement privé, mais nous traversons une transition très précaire.»

Maurice N. Marchon, professeur titulaire à HEC Montréal, fait par ailleurs remarquer que les prix des ressources naturelles n'augmenteront pas assez pour rentabiliser les énormes investissements engagés ou promis ces dernières années. «Les rendements attendus ne seront peut-être pas au rendez-vous». Il en résultera une diminution des investissements des grandes entreprises, vus pourtant par la Banque du Canada comme un des rares vecteurs de croissance susceptibles de prendre le relais des ménages.

«On ne profitera peut-être pas beaucoup cette fois-ci de l'expansion américaine», déplore pour sa part Carlos Leitao, économiste en chef chez Valeurs mobilières Banque Laurentienne. Il ajoute qu'il ne faudrait pas une hausse marquée du chômage pour que l'endettement des ménages devienne un réel sujet d'inquiétude.

Productivité et fiscalité

M. Marion souligne que la révolution énergétique qui a cours aux États-Unis change complètement la donne économique de l'Amérique du Nord. Les coûts énergétiques des entreprises américaines diminuent déjà alors que le marché de l'électricité devient plus fermé à Hydro-²Ï³Üé²ú±ð³¦.

«Le ²Ï³Üé²ú±ð³¦ n'est pas préparé à ça. Quelle est sa capacité d'adaptation alors que le taux d'imposition de la PME est deux fois plus élevé qu'en Ontario?»

«Un programme pour favoriser les investissements de 350 millions et plus, c'est bien, mais comment stimuler la PME, l'entreprenariat, l'innovation?» demande M. Leitao.

«On pratique la théorie de l'entonnoir avec des solutions fiscales à court terme, renchérit M. Dupuis. Ça fait 10 ans qu'on parle de défis. On a peut-être un peu gagné celui de la lutte contre la pauvreté, mais les autres?»

Et encore, cette victoire à l'arraché l'a été au prix d'une ponction fiscale accrue de 12 milliards en cinq ans. À l'échelle des États-Unis, c'est l'équivalent de 600 milliards, soit l'ampleur du mur budgétaire (fiscal cliff) qu'ils tentent d'aplanir pour éviter la récession.

Quant à nous, nous l'avons déjà percuté.

«On a besoin de politiciens qui ont une vision plutôt que des gens qui gèrent à court terme selon les sondages», estime M. Marchon.

Notre quartet souligne qu'on peut déplorer l'approche conservatrice du gouvernement fédéral, reste que sa démarche est susceptible d'assurer la maîtrise des finances publiques à moyen et long terme.

La seule façon aux yeux de tous de maintenir nos programmes sociaux, c'est par une augmentation des revenus, (on ne peut parler de création de richesse au ²Ï³Üé²ú±ð³¦, rectitude politique oblige!), par une participation accrue au marché du travail, pour que davantage de gens payent plus d'impôts. (Deux Québécois sur cinq ne payent pas d'impôt provincial, faute de revenus suffisants.)

M. Marion souligne que le taux de participation des 55 ans et plus n'est que de 32% au ²Ï³Üé²ú±ð³¦, contre 38% dans le reste du Canada et 40% aux États-Unis.

C'est sur la rétention des 55-62 ans qu'il faut avant tout travailler.

Le faible potentiel de croissance économique du ²Ï³Üé²ú±ð³¦ ralentit l'augmentation naturelle de l'assiette fiscale, comme en témoigne la prévision moyenne d'une hausse de 3,375% du produit intérieur brut (PIB) nominal. Il s'agit de la variation de la taille de l'économie mesurée en dollars courants par opposition au PIB réel qui la mesure en dollars constants.

«Si le ²Ï³Üé²ú±ð³¦ ne génère pas plus de revenus, il fera face à un déficit structurel», prévient M. Marion.

Alors, contrôler l'augmentation des dépenses ne suffira plus. Il faudra sabrer certains programmes.

La relance des exportations doit reposer davantage sur les PME, plaide M. Marion. Il déplore que le ²Ï³Üé²ú±ð³¦ les impose deux fois plus qu'ailleurs au Canada.

Déjà les finances publiques

L'an dernier, nos experts avaient pris en compte l'assainissement des finances publiques pour limiter la croissance canadienne à 2,2% et celle du ²Ï³Üé²ú±ð³¦ à 1,7%. Ils ont été près de la réalité canadienne, mais ont un peu surévalué la croissance québécoise. Quant à l'américaine sur laquelle ils divergeaient, leur prévision moyenne de 2,15% est bien près du mille.

Ils avaient même souligné que le risque de 2013 serait le mur budgétaire américain, mais ils misaient sur la sagesse du Congrès. Cela reste à voir.

Ensaimada

Quand les nouvelles sont bonnes...


Le marché de l’emploi au Canada termine 2012 en force

5 janvier 2013 |Gérard Bérubé|Actualités économiques

Plutôt stable au ²Ï³Üé²ú±ð³¦ mais particulièrement vigoureuse au Canada, la création dÂ’emplois en décembre a ramené le taux de chômage canadien à son niveau le plus bas en quatre ans. Les plus récentes données présentent une image plutôt bigarrée du marché du travail en 2012, avec un ²Ï³Üé²ú±ð³¦ surpassant les attentes mais un Ontario encaissant le coup de sa trop grande proximité avec l’économie américaine.


Les données de Statistique Canada font ressortir une création nette de 39 800 emplois en décembre à l’échelle canadienne. Cette quatrième augmentation en cinq mois fait passer le taux de chômage de 7,2 à 7,1 % entre novembre et décembre, pour le ramener à son niveau le plus bas depuis décembre 2008. Par provinces, lÂ’emploi a augmenté de 32 900 en Ontario, qui a vu son taux de chômage se maintenir à 7,9 % en raison dÂ’un accroissement de la population active. Au ²Ï³Üé²ú±ð³¦, lÂ’emploi a crû pour un cinquième mois consécutif, mais à un rythme plus faible, de 5800 en décembre. Le taux de chômage a tout de même diminué de 0,3 point de pourcentage, à 7,3 %, ce retour au taux ayant prévalu en juillet 2011, traduisant le fait quÂ’il y avait moins de personnes ayant cherché du travail le mois dernier.


Les statistiques de décembre viennent clore une année plutôt contrastée sur le marché du travail à l’échelle canadienne. Ainsi, sur 12 mois, lÂ’emploi a progressé de 1,8 % ou de 311 900 au Canada en 2012, une hausse entièrement attribuable au travail à temps plein. Au cours de la période, le nombre dÂ’heures travaillées a augmenté de 1,6 %, a noté lÂ’agence fédérale de statistique. Toujours de décembre à décembre, lÂ’emploi a progressé de 1,5 %, soit de 100 300, en Ontario et de 3,5 %, soit 138 000 emplois, au ²Ï³Üé²ú±ð³¦.



Moyennes mensuelles


Les données sur lÂ’emploi dÂ’un mois à lÂ’autre se révèlent cependant particulièrement volatiles. Joëlle Noreau, économiste principale au Mouvement Desjardins, a notamment rappelé qu’« il faut se remémorer que le ²Ï³Üé²ú±ð³¦ devait rattraper une perte de 60 000 emplois survenue au troisième trimestre de 2011 ». Et que le quatrième trimestre de 2012 a été favorable au Canada, au ²Ï³Üé²ú±ð³¦ et en Ontario. La moyenne annuelle offre ainsi un portrait plus précis. Sur cette base, la création moyenne dÂ’emplois en 2012 a été de 30 800 au ²Ï³Üé²ú±ð³¦, en recul par rapport à celle de 38 500 de 2011, mais supérieure à la prévision du Mouvement Desjardins, qui tablait sur une croissance moyenne de 25 000 emplois. Au Canada, elle a été de 201 500, contre 265 200 en 2011, lÂ’Ontario ayant pesé de tout son poids dans ce repli avec une croissance moyenne de 52 400 emplois en 2012, contre 121 300 lÂ’année précédente.


LÂ’Ontario a donc subi les effets de sa trop grande dépendance à l’économie américaine, dont lÂ’activité a été atone lÂ’an dernier, et des restrictions budgétaires gouvernementales. Joëlle Noreau a notamment pointé en direction de lÂ’industrie automobile, des ajustements dans la fonction publique et dÂ’un ralentissement de la cadence dans la construction non résidentielle pour expliquer la contraction du marché de lÂ’emploi ontarien. L’économiste a mis en exergue la proximité de cette économie avec celle des États-Unis, où elle peut diriger jusqu’à 90 % de ses exportations. À titre de comparaison, si le ²Ï³Üé²ú±ð³¦ pouvait acheminer 85 % de ses exportations vers les États-Unis il y a une dizaine dÂ’années, ce poids nÂ’est plus que de 67 % aujourdÂ’hui, a illustré Joëlle Noreau.


Quant au bilan 2012 du marché du travail au ²Ï³Üé²ú±ð³¦, lÂ’Institut de la statistique du ²Ï³Üé²ú±ð³¦ (ISQ) a estimé que lÂ’emploi a crû pour atteindre près de 4 millions. Cette progression de 0,8 % par rapport à la moyenne annuelle est légèrement plus faible que celle de 1 % observée en 2011. LÂ’ISQ a précisé que les gains de 2012 sont comptabilisés uniquement dans lÂ’emploi à temps plein, qui affiche un gain moyen de 36 700, alors que lÂ’emploi à temps partiel a diminué de 5900. Phénomène encore récent, par groupes d’âge, ce sont les personnes de 55 ans et plus qui affichent la plus forte hausse, avec une création moyenne de 25 600 emplois, a ajouté lÂ’institut québécois. LÂ’emploi est demeuré stable chez les jeunes de 15 à 24 ans.

caillouNC

merci pour cette info^^

Ensaimada

Pas de quoi :)

Ensaimada

De bonnes nouvelles tout de même ;) D'ailleurs, pour ceux qui s'intéressent à l'économie, le blogue de Gérald Fillion est toujours intéressant.




Emplois : bonne cuvée 2012… et 2013 ?

Lundi 7 janvier 2013 à 13 h 41 | Gérald Fillion | Pour me joindre


D’entrée de jeu, permettez-moi de vous souhaiter une bonne année 2013 : du bonheur, de l’amour, de la paix et du succès! De la sérénité afin que chacun, peu importe sa situation, puisse mieux vivre, plus calmement, sans manquer de rien.

Cette année s’amorce sur 2 nouvelles encourageantes.

D’abord, des avancées pour éviter le précipice budgétaire aux États-Unis, ce qui aurait pu avoir un impact économique majeur. Plus de peur que de mal finalement! Et puis, un règlement dans la LNH, ce qui permettra à des milliers de personnes de retrouver des emplois perdus par ce conflit de travail opposant de riches joueurs à de riches propriétaires, et qui s’étirait…

Surtout, le bilan de 2012 est très appréciable au chapitre de lÂ’emploi. Les changements imposés par le gouvernement Harper à lÂ’assurance-emploi vont bouleverser la vie de milliers de travailleurs et de leur famille, cÂ’est certain. Mais, les dernières statistiques confirment une amélioration générale de la situation économique au pays, surtout au ²Ï³Üé²ú±ð³¦.

Ainsi, après la perte de 51 000 emplois en 2011, le ²Ï³Üé²ú±ð³¦ a rebondi au cours de la dernière année en ajoutant 138 000 emplois. Le taux de chômage a baissé, les taux dÂ’emploi et dÂ’activité ont augmenté.

Dans les bonnes nouvelles, notons l’ajout de 128 000 emplois dans la région métropolitaine de Montréal, stimulée en particulier par un faible taux de chômage en Montérégie à 6,1 %. Aussi, la presque totalité des emplois créés au cours de la dernière année ont été à temps plein.



Les régions championnes en terme de faible chômage :
•Chaudière-Appalaches : 4,6 %
•Capitale-Nationale : 4,9 %
•Montérégie : 6,1 %
•Côte-Nord et Nord-du-²Ï³Üé²ú±ð³¦ : 6,3 %
•Laurentides : 6,5 %
•Abitibi-Témiscamingue : 6,7 %
•Bas-Saint-Laurent : 6,8 %



Les régions autour de la moyenne :
•Centre-du-²Ï³Üé²ú±ð³¦ : 7,1 %
•Outaouais : 7,2 %
•Lanaudière : 7,2 %



Les régions où le taux de chômage a monté en 2012 :
•Laval : 7,4 %
•Estrie : 7,9 %
•Saguenay-Lac-Saint-Jean : 9,4 %
•Montréal : 10,1 %
•Mauricie : 10,5 %
•Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine : 14,6 %



Cela dit, les économistes sont d’avis que la situation ne va pas perdurer. Parlant pour l’ensemble du Canada, l’économiste Matthieu Arseneau de la Nationale affirmait vendredi qu’il demeure « sceptique quant à la durabilité de ces gains en raison de la volatilité des données sur l’emploi. »

Chez Desjardins, l’économiste Joëlle Noreau disait ceci : « Bien que les données économiques s’améliorent au sud de la frontière, les préoccupations entourant le contexte budgétaire laissent encore bien des inquiétudes quant à la performance de l’économie américaine cette année. Ce climat de tension amènera bien des hésitations chez les employeurs qui préféreront peut-être jouer de prudence dans les premiers mois de 2013 en limitant à la fois les investissements et les embauches. »

Une fois de plus, ce début d’année s’amorce sur une série de doutes, qui laissent croire qu’une croissance durable et soutenable peut s’installer, mais les risques demeurent assez nombreux pour faire dérailler, encore une fois, ce qui peut ressembler à une reprise. N’est-ce pas très prudent comme projection pour 2013 ?

mimisau

Bonjour, j'ai entendu dire que notre visant était pour la période de travail est ce vrai?

francknathalie05

mimisau a écrit:

Bonjour, j'ai entendu dire que notre visant était pour la période de travail est ce vrai?


Bonjour, vous voulez dire visa...

Cela arrive si vous êtes en permis de travail temporaire oui.

mimisau

Oui c'est ce que je voulais écrire lol
Merci pour la réponse.

karimaxi

bonjour,
juste un petit lien sur lequel je viens de tomber :

je ne sais pas si vous connaissez cette personne et ce que vous pensez de ses vidéo sur youtube.
c'est intéressant, mais je ne connais pas assez le ²Ï³Üé²ú±ð³¦ pour me faire une idée sur tout ce qu'il dit.
des avis ?

Ensaimada

karimaxi a écrit:

bonjour,
juste un petit lien sur lequel je viens de tomber :

je ne sais pas si vous connaissez cette personne et ce que vous pensez de ses vidéo sur youtube.
c'est intéressant, mais je ne connais pas assez le ²Ï³Üé²ú±ð³¦ pour me faire une idée sur tout ce qu'il dit.
des avis ?


Je connais de nom. Je viens d'aller jeter un coup d'oeil. C'est un site souverainiste, alors forcément... Je ne dis pas que tout ce qu'il raconte est faux, mais je vais d'abord le lire un peu pour voir de quoi il retourne.

J'ai juste vu les titres de ses chroniques. Un Canada pas viable ? J'en doute fort. Ce qui n'est pas viable ou ne l'est plus (ou ne l'a jamais été), c'est sans doute ce sentiment d'unicité que l'on voie aux USA. Lorsque vous allez là-bas, les gens ont tous des drapeaux de leur pays sur leur terrain, je n'ai jamais rien vu de tel ailleurs. S'il y a quelque chose qui unit le type du Vermont et celui de l'Idaho, on dirait qu'il y a un fossé énorme entre le type de Terre-Neuve et celui de l'Alberta.

Les provinces maritimes font front commun, le ²Ï³Üé²ú±ð³¦ est l'enfant turbulent du Canada, l'Ontario est une grosse machine économique, les Prairies ont leurs caractéristiques propres et la CB est un monde à part, avec un type de vie très "West Coast" (forcément), un peu à la californienne.

J'étais petite que déjà ma mère me disait que le Canada devrait être annexé aux USA *LOL* ... pour elle, c'eut été merveilleux !

Ensaimada

karimaxi a écrit:

bonjour,
juste un petit lien sur lequel je viens de tomber :

je ne sais pas si vous connaissez cette personne et ce que vous pensez de ses vidéo sur youtube.
c'est intéressant, mais je ne connais pas assez le ²Ï³Üé²ú±ð³¦ pour me faire une idée sur tout ce qu'il dit.
des avis ?


Je ne savais pas qu'il avait des vidéos sur YT... j'irai voir :)

karimaxi

en gros, dans les vidéos, il dit:
c'est la faute aux anglais, et les USA cherchent que le profil
(c'est un résume très basique)voici sa chaine :

gwadgo

Bonjour et merci pour les infos.

J'avoue que l'économie d'un pays est un point important quand il s'agit d'y immigrer. Pour être un peu terre à terre je ne quitte pas mes amis et ma famille pour des conditions économiques plus difficiles.
Ceci étant dit la France a un taux de chômage bien plus élevé que celui du ²Ï³Üé²ú±ð³¦ pour l'instant. Et même si je suis conscient que les québécois ne m'attendent pour m'offrir les meilleurs jobs, la situation est loin d'être désespérer.

En tout état de cause, il me parait opportun de suivre l'évolution de la situation. Par ailleurs, Montréal est plus touchée que d'autres villes comme ²Ï³Üé²ú±ð³¦, il faudra peut-être que je m'installe plus au Nord ou à l'ouest (Gatineau).
De toute façon je viens seulement d'envoyer mon dossier, alors les choses peuvent changer d'ici là et je ne sais pas encore si je serais sélectionné.

Encore merci.

Laurent

Ensaimada

gwadgo a écrit:

Bonjour et merci pour les infos.

J'avoue que l'économie d'un pays est un point important quand il s'agit d'y immigrer. Pour être un peu terre à terre je ne quitte pas mes amis et ma famille pour des conditions économiques plus difficiles.
Ceci étant dit la France a un taux de chômage bien plus élevé que celui du ²Ï³Üé²ú±ð³¦ pour l'instant. Et même si je suis conscient que les québécois ne m'attendent pour m'offrir les meilleurs jobs, la situation est loin d'être désespérer.

En tout état de cause, il me parait opportun de suivre l'évolution de la situation. Par ailleurs, Montréal est plus touchée que d'autres villes comme ²Ï³Üé²ú±ð³¦, il faudra peut-être que je m'installe plus au Nord ou à l'ouest (Gatineau).
De toute façon je viens seulement d'envoyer mon dossier, alors les choses peuvent changer d'ici là et je ne sais pas encore si je serais sélectionné.

Encore merci.

Laurent


Oui, en effet, la situation économique d'un pays, d'une région, peut évoluer très vite, favorablement (ouverture d'une industrie, d'une manufacture) ou négativement (fermetures ou transferts de commerces et de manufactures dans d'autres pays).

Bonne chance dans votre projet :)

karimaxi

bonjour à tous !
voici une vidéo sur l’économie au Canada

expliqué par une enfant...
vous en pensez quoi?

Ensaimada

karimaxi a écrit:

bonjour à tous !
voici une vidéo sur l’économie au Canada

expliqué par une enfant...
vous en pensez quoi?


Nos banques nous volent depuis longtemps, font des profits faramineux et donnent des salaires scandaleux à leurs dirigeants. Yves Michaud, notre « Robin des Banques », s'attaque au problème depuis plusieurs années pour essayer de changer les choses, mais ce n'est pas facile.

Les banques prêtent de l'argent qu'elles n'ont pas... et les Canadiens dépensent de l'argent qu'ils n'ont pas...

Ensaimada

Bon, ce serait plutôt l'économie du Canada, mais on en fait partie, alors... On dirait une histoire d'horreur !

Brouillard sur l’économie canadienne…
Lundi 25 février 2013 à 13 h 52 | Gérald Fillion | Pour me joindre Pour me joindre

Courriel:

Gerald.Fillion-Mtl@RADIO-CANADA.CA


Les choses se sont compliquées à Ottawa dans les dernières semaines. Les hauts fonctionnaires des Finances ont été obligés de dire à leur patron, le ministre des Finances Jim Flaherty, que les fluctuations dans la colonne des revenus sont peut-être un peu plus prononcées que souhaité.

Si bien que le ministre consulte encore un paquet d’économistes cette semaine pour mettre en œuvre un plan de match crédible et adapté à l’économie canadienne, le budget 2013-2014 qui devrait être dévoilé quelque part entre le 18 et le 28 mars.

Si le dollar canadien est tombé à 97 cents US dans les derniers jours, c’est en partie attribuable à la succession de données économiques qui confirment le ralentissement de l’économie canadienne. Les signaux sont clairs et ça complique le travail de Jim Flaherty, qui souhaitait poursuivre le régime minceur de l’État dans son prochain budget avec l’objectif ultime d’atteindre l’équilibre en 2015, à temps pour les prochaines élections.

Mais, ça ne se semble pas se passer pas comme prévu. Encore une fois…

La progression du produit intérieur brut a ralenti à seulement 0,6 % au 3e trimestre ; il y a eu croissance en octobre et en novembre, mais il y a des doutes sérieux à propos de décembre, dont on connaîtra les chiffres publiquement vendredi. Les dernières statistiques pour ce mois sont plutôt négatives, ce qui pourrait peser d’ailleurs sur l’ensemble du quatrième trimestre. Aux États-Unis d’ailleurs, on a eu la surprise d’assister à un recul de 0,1 % du PIB annualisé au dernier trimestre de 2012 ;

En décembre, les ventes au détail au Canada ont chuté brutalement, comme jamais en 3 ans, de 2,1 % après plusieurs mois de progression ; il faudra voir pour la tendance ;

Les ventes des grossistes ont chuté de 0,9 % en décembre ;

Les ventes manufacturières ont baissé de 3,1 %, plus fort recul depuis mai 2009 ;

Décembre toujours, la valeur des permis de bâtir a chuté de 11,2 % au pays  par rapport au mois précédent ;

Les mises en chantier ralentissent : selon la SCHL, le nombre de mises en chantier d’habitations devrait passer de 215 000 en 2012 à 190 000 en 2013 ;

Les prix des maisons décélèrent : selon Royal Lepage, le prix moyen au Canada va grimper de 1 % cette année avec des ralentissements à Toronto et Vancouver, et dans le segment des condos à Montréal ;

Les exportations canadiennes ont chuté de 9,9 % en 2012 avec une baisse au cours de 7 des 12 mois de l’année. On a assisté à des reculs de 0,7 % en novembre et 0,9 % en décembre. Pour l’ensemble de l’année, c’est le secteur de l’énergie qui a fait pression sur l’ensemble des exportations en raison des prix très bas du gaz naturel et de la chute du prix du pétrole exporté par l’Alberta. Quelques secteurs ont été particulièrement affectés en 2012 selon les données de Statistique Canada :

Pétrole brut et pétrole brut bitumineux : – 24,3 %
Gaz naturel : – 14,9 %
Liquides de gaz naturel et produits connexes : – 26,5 %
Minerais et concentrés de fer : – 23,7 %
Produits en métal et produits minéraux non métalliques : – 15,0 %
Métaux précieux et alliages en métaux précieux sous forme brute : – 30,1 %

Il s’est perdu 22 000 emplois au Canada en janvier 2013 après des hausses importantes en août, septembre, novembre et décembre ; il faudra attendre pour établir une tendance alors que les économistes croient depuis un bon moment que le marché de l’emploi va ralentir.

Ajoutons que le secteur public a supprimé 27 000 emplois en janvier après une décélération des embauches en novembre et décembre ;

L’Alberta vient de faire le point sur ses finances et annoncer que ses revenus sont moins élevés que prévu, manque à gagner de 6 milliards de dollars, ce qui l’amènera à enregistrer un déficit quatre fois plus important que prévu pour 2012-2013, de 3,5 à 4 milliards de dollars ;

La chute des prix du pétrole a provoqué la baisse des prix de l’essence en Alberta et en Saskatchewan, faisant plonger le taux d’inflation à seulement 0,5 % en janvier au Canada ; en Alberta, les prix ont baissé même de 0,5 %.

Arrêtons-nous ici. Les signaux sont clairs et de nouvelles mesures d’austérité pourraient avoir un impact encore plus négatif sur la croissance. Alors que le gouvernement vient de lancer une campagne publicitaire pour faire la promotion de ses crédits d’impôts, quels seront donc les choix de Jim Flaherty ?

karimaxi

le Canada n'a t il pas les épaules plus solide que notre vieille france fatiguée?
Que va t il se passer, dans l'avenir (proche et lointain) ?

Ensaimada

karimaxi a écrit:

le Canada n'a t il pas les épaules plus solide que notre vieille france fatiguée?
Que va t il se passer, dans l'avenir (proche et lointain) ?


Je dois me préparer pour le boulot, mais en gros, nous sommes tous interdépendants. La vieille France est peut-être fatiguée, mais nous sommes ici très endettés. En raison de notre système bancaire, nous sommes peut-être plus solide, mais il faut payer ses dettes. Bonne journée... !

karimaxi

ok, c'est sur qu'il ne doit pas avoir beaucoup de pays sans dettes...
bonne journée ensaimada !

Ensaimada

Dans un avenir proche, que pourrait-il se passer. Déjà, le gouvernement fédéral a coupé dans le gras dans la fonction publique, il fait maintenant la chasse aux chômeurs (même aux chômeurs saisonniers comme les pêcheurs), il augmentera peut-être certaines taxes; les impôts ? cela m'étonnerait car on en paie bien assez comme ça.

Ils vont sabrer dans différents programmes, donner moins à des organismes. Déjà, au ²Ï³Üé²ú±ð³¦, le gouvernement a révisé à la baisse ses octrois aux organismes de charité (à but non lucratif). Seulement en Montérégie, il y en a environ 400 et certains vont peut-être fermer leurs portes, faute de moyens financiers, et même si beaucoup de bénévoles travaillent dans ce genre de milieu.

Il s'agit bien souvent d'organismes travaillant auprès de familles en difficulté, d'enfants ayant des problèmes mentaux, de familles vivant sous le seuil de la pauvreté, de banques alimentaires. Bref, les besoins sont criants, mais les ressources manquent ou sont mal distribuées.

Il faudra voir d'ici quelques semaines ce que le gouvernement va nous pondre ;)

Je travaille moi-même dans le parapublic québécois et nous sommes en ce moment soumis à un moratoire (pas d'embauches, pas de prolongations d'affectations jusqu'à nouvel ordre). On va peut-être réussir à sauver les emplois de ceux qui sont ici, mais on va devoir payer d'une autre façon.

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