Codes et usages professionnels en Colombie
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Bonjour à toutes et à tous,
Les habitudes professionnelles varient d’un pays à l’autre. Pour aider les nouveaux arrivants, nous vous invitons à partager votre expérience du monde professionnel en Colombie, des usages à suivre aux faux-pas à éviter.
Lors d’un rendez-vous professionnel, quels sont les éléments à respecter ? Par exemple, entrée en matière, façon de négocier ou tout ce qui peut vous paraître utile.
Comment cela se passe en entreprise : façon de saluer et de s’adresser à ses collègues et supérieurs, tenue vestimentaire, règles à respecter… ?
Que faut-il savoir pour bien s’intégrer professionnellement en Colombie ?
Merci dÂ’avance pour votre participation,
Julien
Bonjour à tous,
Comme d’habitude ce message ne se veut pas d’une vérité absolue mais juste un retour de ce que j’ai pu vivre ici à Bogotá. Tout d’abord on commence par se vouvoyer, ce n’est pas déroutant pour les français car c’est l’usage également en France mais si vous êtes passé par d’autres pays hispanophones vouvoyer n’est pas le plus courant.
Les colombiens aiment qu’il y ait un contact, un rapport personnel. Avant de commencer on demande comment va la famille avant de parler boulot ou on parle de choses générales avant de parler du business qu’on est venu faire.
En entreprise c’est plutôt la même chose, on ne répond pas juste « si » mais « si señor » ou « si señora » selon le sexe de votre interlocuteur. Le « su merced » reste très employé à Bogotá même s’il a tendance à disparaitre peu à peu. Au début ca choque ensuite on s’y habitue. Avec les collègues il faut faire attention l’anniversaire est quelque chose d’important. Par exemple dans mon entreprise le jour de votre anniversaire il y aura des ballons sur votre bureau et tous vos collègues viendront vous chanter un joyeux anniversaire (moment très gênant en ce qui me concerne) et après ce petit moment musical tous vos collègues viendront vous « abrazar » faire un câlin et vous souhaiter que de bonnes choses.
Au sein de l’entreprise on vouvoie également les collègues, on demande également des nouvelles de la famille avant toutes choses.
Quelque chose de surprenant ils fêtent les novenas dans l’entreprise enfin au moins une. Les novenas sont les 9 jours avant Noel ou les croyants prient pour l’arrivée de Jésus. En Colombie c’est un moment très important de partage notamment. Et J’ai donc découvert les novenas l’année dernière au bureau… Pas pendant les 9 jours mais une a été réalisée au bureau.
C’est tout ce qui me vient à l’esprit, j’espère que ça pourra vous aider.
Bonne journée,
Mathilde
Très juste le point sur la nécessité de commencer par parler de choses générales avant de parler business.
Sur le vouvoiement, je serai un peu moins catégorique. Les cadres se tutoient facilement. C'est presque un signe de "supériorité". C'est en tout cas ce que j'ai observé.
Autre points business:
- En tout cas à Bogota, la tenue vestimentaire est plutôt formelle. Le costume cravate est très répandu, peut être même un peu plus qu'en France.Â
- Malheureusement, les Colombiens sont souvent en retard, même dans le monde professionnel. Après, dans les entreprises très internationales, il y a quand même une discipline sur les horaires. Cette relation au temps affecte aussi les délais d'exécution. Avoir du retard dans le rendu d'une tâche ne semble pas aussi grave qu'en France.
Pour bien s'intégrer en Colombie, selon moi, il faut:
- De la patience, car les choses ne vont pas aussi vite que chez nous
- De la diplomatie car les Colombiens supportent très mal de recevoir des remarques en public.
- En malgré tout de la fermeté car souvent en Colombie la bienveillance et la gentillesse sont perçus comme de la faiblesse dont on peut profiter.
Un point négatif selon moi, si l'on pense qu'en France il y a trop de bruits de couloir, de jalousies, de commérages au sein des entreprises, en Colombie, où les relations sont très émotionnelles, c'est commérage x 10. Ca critique, ca balance, ca se plaint, c'est dingue. Il parait très difficile pour un Colombien d'aller voir son boss et de lui dire que les choses ne fonctionnent pas bien. Personnellement je le fait, et je m'en porte on ne peut mieux, mais c'est peut être le privilège de l'étranger qui peut se permettre des choses que les Colombiens ne peuvent pas faire.
On a un avantage culturel qu'il faut savoir exploiter, car (bien que ce soit un sujet que je regrette vraiment) les Colombiens ont tendance à faire plus confiance et à écouter un étranger qu'un Colombien. Pour peu qu'on connaisse bien son boulot et qu'on dise pas trop de bêtises, on a cet avantage que les employés, mais aussi les clients, et même son propre boss, vont plutôt avoir tendance à nous faire confiance et à suivre nos instructions. Cela peut aller jusqu'à obtenir des responsabilités supérieures à ce que l'on pourrait obtenir en France et du coup rebooster une carrière un peu stagnante.
Tellement vrai ! Et cela s'est enorment ameliore par rapport a il y a 35 ans qd je suis arrive la premiere fois en Colombie . A l'epoque , le Gringo avait toujours raison , ou presque !
A chao , bonsoir !
Jacques Palomino La guajira
jacquesberdat a écrit:Tellement vrai ! Et cela s'est enorment ameliore par rapport a il y a 35 ans qd je suis arrive la premiere fois en Colombie . A l'epoque , le Gringo avait toujours raison , ou presque !
A chao , bonsoir !
Jacques Palomino La guajira
35 ans de Colombie, Jacques, tu as du voir le pays se transformer énormément! Je ne sais pas si je vais passer 35 ans ici, mais sait-on jamais! :-)
Et pour les entretiens comment ça ce passe en général?
Bonjour Luzia
En fait tout dépend du niveau du poste.
Je ne peux parler que pour les postes de niveau assez élevé (niveau profesionales ou ejecutivos).
Dans ce cas, c'est assez similaire à ce que l'on connait en France. Avec quelques nuances toutefois.
J'ai été surpris par une chose, je ne sais pas si c'est très fréquent mais cela m'est arrivé par deux fois, c'est qu'à la fin de l'entretien, la personne me laisse penser que je vais avoir le poste. Et bien sûr au final ce n'est pas le cas. Je pense que certains se laissent emporter par "l'émotion" du moment et qu'ensuite, prenant en compte tous les éléments de décision, fait un choix différent.
Encore une fois, je ne sais pas si c'est si répandu que ca, mais je l'ai vécu par deux fois, et c'est très frustrant.
J'ai dans ma carrière fait passer beaucoup d'entretien d'embauche, et pour moi la règle est stricte: On ne donne aucun faux espoir au candidat. C'est dangereux, car sur la base d'une simple indication, la personne peut prendre des décisions très impactantes pour sa vie (démissionner, déménager, refuser une autre opportunité...). Donc attention en Colombie, tant que le contrat n'est pas signé, rien n'est 100% certain.
Autre aspect, s'ils ne rappellent pas, c'est à 90% parce que l'on n'est pas sélectionné. Ils prennent rarement la peine de prévenir les personnes écartées du processus.
Enfin, et encore une fois, je base simplement sur mon expérience personnelle, j'ai trouvé les entretiens assez peu sélectifs. Autrement dit, je m'attendais à des questions plus précises, où à devoir justifier plus d'éléments de mon CV, ou à démontrer plus d'éléments de connaissance. J'ai trouvé que les entretiens jouaient beaucoup sur le relationnel avec la personne.
Sinon, le CV. Il doit impérativement comporter les éléments d'identification (noms et prénoms, adresse et téléphone bien sûr, mais également le numéro de cédula de extranjerÃa). Photo indispensable.
Il doit également comporter des références professionnelles et personnelles (deux de chaque), avec noms, entreprise, fonction, téléphone et email. Et les entreprises peuvent vraiment appeler ces personnes pour vérifier votre bonne foi. Evidemment, au plus ces personnes "dignes de confiance", au mieux c'est. Pour te donner une idée, comme références personnelles, j'ai sur mon CV un juge aux affaires familiales, et une universitaire, historienne qui a sa petite renommée. Se sont des personnes que je connais et qui ont accepté de figurer comme référents personnels sur mon CV.
Voilà pour mon expérience.
Sinon j'ai eu l'occasion de discuter avec des Colombiens, moins qualifiés, et avec moins d'expérience.
Pour les postes peu qualifiés, les entreprises demandent en général un CV rédigé selon un format pré-défini. Ce format se nomme "Hoja De Vida Personal Calificado Minerva 10-03". Et là , on entre dans une tout autre dimension. C'est un document de 4 pages, qui doit être rempli A LA MAIN. Le document prend facilement 15 minutes à remplir, une fois que l'on a collecté toute l'information demandée. Les Colombiens qui m'en ont parlé stressent particulièrement sur la présentation, l'écriture soignée, et la feuille ni écornée, ni pliée, ni froissée ou tâchée.
En général, il joignent à leur dossiers des lettres de recommandation personnelles signées par les personnes concernées. Evidemment, comme je l'ai déjà dit, au plus la recommandation vient d'une personne de confiance, au mieux c'est. Si l'on te demande ce type de lettre, laisse moi un message privé, je te transmettrai un modèle de lettre de recommandation.
Plusieurs Colombiens m'on également parlé de chargés de recrutement particulièrement désagréables, avec des entretiens qui paraissent plus à des interrogatoires, avec des questions sur la vie privée, qui seraient absolument interdites en France, qui mériteraient même un procès. Cela va de questions sur son conjoint, son travail, combien de temps ensemble, en passant par des questions médicales, des questions sur la famille, éventuellement les croyances religieuses... Bref, tout ce qui est tabou en France, ici, ca passe.
Une dernière chose, je ne sais pas de quel pays tu viens Luzia, mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est que les européens bénéficient d'une très bonne réputation ici. On arrive aux entretiens avec un a priori positif, et ca c'est un atout énorme. En gros, les européens sont considérés comme travailleurs, compétents, organisés, et honnêtes. Par contre, notre handicap, c'est l'absence de relations dans le monde professionnel. Ce que les colombiens nomment "la palanca". Le piston. C'est un aspect très présent en Colombie. La recommandation personnelle est puissante.
Si tu expliques un peu mieux ton profil, quel type de boulot, dans quelle ville tu cherches, ca aidera à répondre plus précisément à tes questions.
Bonjour ,
Bien que n'ayant pas été employé en entreprise en Colombie , je me permets de faire quelques remarques en fonction de ce que j'ai pu entendre autours de moi .
Comme le dit Steve , les recruteurs annoncent rarement à un candidat a un poste qu'il n'est pas séléctionné . Et même , si ce candidat se permet de le rappeler quelques temps plus tard , ce qu'il faut faire , et qu'il s'entend dire d'attendre parceque le poste n'est pas prêt ou que le patron qui doit prendre la décision est en voyage , cela n'est pas mauvais signe . C'est peut-être une facon de le garder sous le coude au cas ou celui a qui a été attribué le poste ne ferait pas l'affaire ou même que ce dernier n'accepterait pas les conditions qu'on lui propose car les colombiens ne sont pas prêts à accepter n'importe quoi pour travailler . Peut-être que la situation de l'emploi le leur permet .
Au sujet du tutoiement et du vouvoiement , c'est quelque chose d'extrémement compliqué et non seulement dans le milieu professionnel . Il n'est pas rare d'écouter deux personnes qui se vouvoient placer un " tu " dans la conversation un peu comme le font les belges ou d'entendre des personnes familières se vouvoyer . Dans ces conditions , au debut , il vaut mieux privilégier le vouvoiement , cela ne sera jamais mal vu .
Il faut aussi , se préparer dans la recherche d'un emploi à subir le test du POLIGRAFO , c'est à dire le détecteur de mensonges . Beaucoup de recruteurs le font subir à leurs candidats . Je pense que pour ne pas être surpris lors du passage de ce test , il est bon de se renseigner en quoi cela consiste éxactement et s'y préparer .Â
Pour illustrer ce qui a été dit au sujet de l'éxactitude , je vais vous raconter ma journée d'aujourd'hui.
J'avais rendez-vous à 11 heures avec un avocat dans la ville voisine à 30 Km . Compte tenu des travaux sur la moitié de l'itinéraire , je suis parti de chez moi à 9h30 pour arriver juste à l'heure . J'ai trouvé le cabinet fermé . j'ai attendu jusqu'à midi , puis je suis allé déjeuner , je suis revenu , je suis allé prendre un café , je suis repassé tout en lui téléphonant de temps en temps sans réponse et finalement je suis rentré chez moi . J'ai perdu ma journée . On verra demain . Ici c'est comme ca .
Bonjour à tous
Travaillant dans une entreprise sur la côte caraïbe, à Santa Marta exactement, j’aimerai partager mon expérience.
Ce qui me marque le plus en tant que jeune femme, c’est le machisme. Je ne pense pas que cela soit une généralité mais il est vrai qu’au quotidien les costeños sont encore assez machos. Au travail cela se ressent d’autant plus. Travaillant dans une agence de tourisme dans laquelle le personnel est en grande partie féminin, le patron est le « roi du harem ». Il se permet des réflexions choquantes pour nous, telles que « coiffe toi, maquille toi ». Mes collegues sont aux petits soins pour lui, elles lui préparent le thé, souffle dessus pour le refroidir, touille le sucre… Il a soif, il n’a qu’à prononcer un mot, un verre d’eau fraiche lui est apportée. Lors des réunions professionnelles, je me transforme subitement en son assistante, secrétaire, greffière…
Ce qui m’interpelle aussi beaucoup c’est le peu de liberté d’expression. Les employés, femmes, hommes, jeunes, moins, jeunes, n’ont absolument aucune liberté d’expression. Quand un employé essaye de faire entendre son point de vue sur une situation qui lui déplait, aussitôt il sera arrêté par le patron qui lui fera comprendre subtilement que s’il n’est pas content un autre sera ravi de prendre sa place.
Faites très attention en signant le contrat !!!!!!!!! Lisez le bien attentivement pour ne pas vous faire exploiter ! L’agence dans laquelle je suis sont de vrais esclavagistes ! Ils sont allés jusqu’à dire qu’en plus du contrat signé, j’ai un contrat moral avec eux. Je dois satisfaire les exigences du patron ! Pouvez-vous le croire ?! Eh bien moi non, je me suis un peu rebellé, j’étais à deux pas prendre la porte, heureusement pour moi, je suis Francaise, c'est une forme d'immunité. Mais ils me tiennent avec leur contrat qui stipule que je dois réaliser 49heures par semaine, jusque-là tout va bien, mais en tout petit en dessous, il est indiqué que les horaires sont imposés par l’entreprise. Je me vois donc obligée de travailler très tard le soir, les week-end complets et jours fériés.Â
Il faut savoir aussi que moins on parle de sa vie privée, mieux c’est. Ils sont très «chismosos », commères. Lorsque vous travaillez avec des filles c’est pire (comme partout ceci dit).
Pour les tenues de travail, l’uniforme est souvent de mise. Chemise et pantalon.
Pour ma part je tutoie tous mes collègues et eux se tutoient entre eux. Il n’y a que le patron que l’n vouvoie. Il faut dire que sur la cote, les codes sociaux sont plus souples.
Les anniversaires sont extrêmement importants, on décore le bureau, on chante la chanson d’anniversaire, on mange du gâteau et on boit un soda et on se trimballe toute la journée avec un serre tête joyeux anniversaire.
La paye ne fait pas franchement rêver par rapport à la quantité de travail fourni.
Je tiens a bien contextualiser mon récit, il s’agit d’une petite entreprise familiale, il est évident que cela se passe différemment dans les grandes entreprises.
Mon expérience est seulement un témoignage parmi tant d’autre, je ne veux pas qu’il effraie ceux qui projettent de travailler en Colombie, je voulais seulement prévenir, avant de signer quoi que ce soit, renseignez vous, protégez vous.
Malgré tout cela vive la Colombie, pays de toutes les merveilles, les Colombiens sont des gens exceptionnels!
Pour revenir sur le tutoiement/ vouvoiement, la façon dont je le perçoit, c'est avant tout une question de classe sociale (estrato) et de position.
En gros les estrato alto se tutoient entre eux (familiarité/confiance/égalité entre eux), et vouvoient les classes sociales plus basses. C'est à la fois une marque de distance, mais aussi de respect. S'ils tutoient une personne de classe inférieure, celle-ci pourrait le prendre mal, comme un manque de respect.
Les estrato bajo, eux vouvoient tout le monde, sauf les proches (amis, époux, enfants), et même dans ces cas, le vouvoiement réapparaît dès qu'il y a un reproche, ou une demande spécifique. Beaucoup de personnes vouvoient leurs parents et grands parents. En gros dans les estrato bajo le tutoiement est réservé aux amis et à son mari/épouse et ses enfants.
D'ailleurs, quand on entre dans une petite boutique de quartier, le commerçant va vous vouvoyer, voire utiliser des expressions comme sumercé. Par contre, dans une boutique de luxe, le vendeur va vous tutoyer. Ma compréhension est qu'ils utilisent les codes de communication des estrato concernés.
Dans le monde de l'entreprise, les cadres se tutoient, au niveau des employés, j'ai moins d'expérience, mais j'ai cru comprendre qu'ils se tutoient entre eux mais vouvoient le reste du personnel. Par exemple le gardien va tutoyer l'assistante à la réception (proximité quotidienne et sociale), mais va vouvoyer les autres employés.
En gros, si une personne vous tutoie, c'est qu'elle vous considère son égal, sinon elle vous vouvoie. Le phénomène de classe étant tout de même très présent et rigide, au plus on est pauvre, au plus on vouvoie car on se considère inférieur aux autres. Dooooonc attention aux pratiques dans le monde de l'entreprise. Si vous avez un poste à responsabilité, il faut tutoyer les personnes avec qui vous travaillez, sinon, ils vont pas comprendre pourquoi vous vous positionnez comme inférieurs à eux (par le vouvoiement).
Et l'on a pas abordé le phénomène du "voseo", (utilisation de vos). Là , j'avoue, j'ai vraiment du mal à comprendre l'usage.
Colombiedream ca c'est sûr que les conditions de travail en Colombie nous changent de la France!! 45 à 50 h de travail contractuel, travail le samedi, 2 semaines de congés annuels, licenciement à la volonté du patron... Et ca c'est lorsque les règles sont respectées. Beaucoup de patrons ne respectent pas les règles.
Le traitement des femmes, je veux bien te croire. Le patron en général a une attitude paternaliste. C'est la personne toute puissante à qui on obéit au doigt et à l’œil. En contrepartie, il peut faire preuve de beaucoup de bienveillance. En gros, c'est le paradis des lèche-c*ls, pardon, bottes. Et des commères, mais ca on l'a déjà dit.
Un patron bienveillant avec les lèches bottes et intransigeant avec ceux qui se concentrent sur leur travail plutôt que sur le café du patron, après on s'étonne que les boites Colombiennes ne soient pas efficaces.
Bonsoir à tous,
un grand merci à vous tous pour toutes ces informations hyper intéressantes !!
pardon de n'avoir répondu avant, j'étai sur le départ ces dernières semaines et honnêtement je passe mon temps à chercher mon mot de passe du forum jaja.
En tout cas très bons conseils, je suis arrivé mardi derniers ça se passe bien. je reprend des classes d'espagnol la semaine pro à Medellin pour me sentir d'apoint et je cherches toujours pour commencer un boulot quelqu'il soit pour me connecté au gens, expat et natives. j'ai quelques opportunités et contactes mais pour le moment rien de trop concrets.
Savez vous si sur Medellin il y'a des conférences, des clubs d'expats (mise à part Club Concord qui est payant) je participe un maximum aux events meet et couchsurfing mais je recherche aussi des évènements pros...
Pour ce qui est du machisme je ne suis pas tellement surprise,j'ai connu une situation semi-similaire en Inde dans le sens où l'on sens la différence et je ferais attention de faire jouer ma francitude tout en gardant le professionnalisme pour lequel nous sommes connus :-)Â
Bref je reste dispo inbox pour en discuter aussi où vous offrir un petit tinto in Medellin :-)
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