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Bonjour à tous.
Depuis quelques jours on voit des reportages à la TV française relatant le mauvais état des plages en République Dominicaine.
Il faut quand même relativiser les propos qui me semblent quelque peu exagérés.
Encore à midi sur France 24, ma seule chaîne de TV en français, on nous a montré la plage située à l’embouchure du rio Ozama, qui se jette dans la mer des Caraïbe à la capitale.
Après de fortes pluies, comme nous l'avons déjà expliqué dans d'autres posts, les eaux de ruissellement emportent tout sur son passage, et comme la propreté des rues n'est pas à la hauteur de celle des plages, voilà le résultat. C'est malheureusement le lot de beaucoup de pays touristiques qui n'ont pas acquits cette valeur essentielle de la propreté. Je pense notamment aux pays d'Afrique par exemple, mais peut être aussi bien de l'Inde. Bref c'est un autre débat.
Ceci étant dit, devant l'ampleur du phénomène, l'Etat dominicain a entrepris le nettoyage très rapidement.
A tous les futurs touristes qui se posent des questions sur ce sujet, je pense que l'on ne peut que les rassurer. Les plages paradisiaques de l'île ne sont pas touchées par le phénomène des plastiques.
Comme je n'ai rien à vendre, on ne pourra pas me reprocher un quelconque intérêt à faire venir le gogo. Je suis dans mes montagnes de la cordillère centrale, au pied du Pico Duarte ( 3080 m ), où ici le tourisme se fait différemment. Pas de plage donc mais rafting dans les eaux agitées de nos rivières, ou deltaplane ou simplement balades en famille.
Non, les plastiques ne sont pas une menace pour passer des vacances hydiliques sur les plages de sable blanc. Si problème il y a, ce serait plutôt les algues de Sargasse, qui du fait du réchauffement climatique, envahissent tout l'arc des Caraïbes, touchant le Mexique et toute l'Amérique, les côtes nord d'Amérique du sud, et toutes les îles de la Caraïbe.
Et là, bizarrement, les TV n'en parlent pas trop. C'est curieux non ?
Et là encore, la poule aux œufs d'or est protégée et entretenue. Des hôtels ont installé des barrières au large afin de contenir cet envahissement des algues de sargasse. Pour ceux qui ne l'on pas encore fait ( c'est quand même onéreux ), des employés s'activent tous les matins pour nettoyer ce qui l'avait déjà été la veille, et le sera encore le lendemain.
A quoi bon parler des plastiques si c'est pour ignorer les algues ?
Il y a quelque chose qui m'échappe.
Cordialement