Bonjour,
Je ne peux parler que de ma modeste expérience qui se limite à Salvador et sa région.
- Les grandes directions sont en général bien indiquées, mais la signalétique souffre souvent du climat et des restrictions budgétaires.
- Les plaques de rues existent en ville, mais en dehors des grands axes, presque personne ne donne ce type d'indication*.
- L'état de certaines voies peut se dégrader très rapidement (inondation, coulées de boues…) ou rester sans réparation (plaque d'égout volatilisée… et non remplacée que des riverains ont signalé par des branchages !!!).
- L'urbanisation de Salvador est assez anarchique et on peut avoir de très grands axes qui débouchent sur une voie unique ou des bretelles d'entrée ou de sortie très courtes et génératrices de bouchons et de stress.
- Il n'est pas envisageable d'y aller "au feeling" car le plan de la ville est assez déroutant (c'est le cas de le dire) et la logique de construction des routes est très différente (!)
Il peut s'agir d'un manque de moyens des municipalités et de l'État et d'une absence de planification d'ensemble.
- Dans les intérieurs, c'est souvent un peu plus compliqué et un bon GPS ou une bonne préparation s'imposent. Les adresses sont assez imprécises et la signalétique plus rare.
Ça peut facilement virer à la galère (peu de postes d'essence, risque d'intempéries, pas ou peu d'éclairage des routes (nuit à 18 h), état des routes voire des pistes…)
En voiture, en ville, c'est parfois stressant de se repérer et de "gérer" la conduite à la brésilienne...
Certaines bretelles sont mal ou tardivement indiquées. Il n'est pas rare d'avoir à couper quatre files pour prendre une bretelle (un "retorno") permettant d'accéder à la voie de circulation que l'on souhaite prendre (dans le bon sens !). Avec le système des "retorno" (il y a rarement des ronds-points à Salvador), on a vite fait de faire des kilomètres en plus.
D'une manière générale, c'est mieux de savoir à peu près où l'on va. Il y a des lieux où il est meilleur de ne pas se retrouver "sans raison" : question de sécurité ou circulation TRÈS problématique…
* Lorsqu'on demande son chemin, où qu'on l'indique à quelqu'un, j'ai remarqué qu'on prend presque toujours des points de repères plutôt que des numéros et des noms de rue. On dira au taxi, j'habite à côté de telle église (le "à côté" pouvant être assez relatif !!!)
Les µþ°ùé²õ¾±±ôiens sont la plupart du temps super sociables et aiment aider leur prochain. Il ne faut pas hésiter à demander son chemin, même si parfois les explications sont complexes (pour le cartésien que je crois être ;-)))