bah, jean luc, c'est trop catégorique à mon humble avis...
un de mes petits neveux allemands s'est enmouraché d'une jeune fille (allemande aussi) qui ne lui a rien dit, mais vraiment peu de temps après s'est retrouvée en Nouvelle Zélande pour y passer plusieurs années, en lui conseillant de la suivre... on ne sait jamais d'avance comment évoluera la vie!
mais qu'on ne touche pas, enfin, un certain temps, c'est vrai. je vis depuis 36 ans avec ma seconde épouse, une vie pleine de bonheur. oui, exact, pas touché, mais proposé une sortie ensemble une semaine plus tard. puis proposé qu'elle dorme chez moi. depuis, elle ne m'a pratiquement plus jamais quitté, du jour au lendemain. l'allemande est très directe et sait ce qu'elle veut... par contre elle déteste souvent la bise, bien que, je constate chez mes enfants 35 / 31 ans), les embrassades méditérannéennes, pas se faire lécher la joue à la mode française, deviennent en vogue. mais tout le monce n'aime pas ça non plus dans notre pays... les hommes peut-être, mais les femmes moins. disons que les allemandes sont encore un peu plus réservées.
on est aussi très réservé sur le passé, parlons en à la veille du 11 novembre! mais n'en parlons pas, ni homme, ni femme, au lendemain d'une nouvelle conquète, et surtout pas pendant les 10 premières minutes... si y en a un qui fut SS, ça n'intéresse plus personne que par curiosité malsaine! la généalogie n'est pas le fort de l'allemand moderne, parce qu'elle le fut trop à une autre époque!
par contre, dans les grandes villes, les instituts français sont des points de chute priviligiés pour faire connaissances de gens, qui recherchent vraiment le contact! dans les petites villes, die "Volkshochschulen" (se renseigner à la mairie par exemple) prennent le relais: on peu y donner des cours, mais aussi prendre part soi-même à des cours (il y en a de très divers! aux cours de langues latines, on rencontrera souvent des gens qui ont fait du français auparavant. Mais aux cours de passe-temps divers, on trouvera souvent aussi son bonheur! La poterie est intéressante en soi, pas besoin de connaître bien la langue! ma fillette avait appris les rudiments de la musique en français, do, ré, mi etc, et non pas C, D, E, F usw., avant même de connaître le français, car sa deuxième langue maternelle avait été l'anglais! cela ne l'a pas empêchée de devenir vraiment soliste virtuose dans son instrument... la musique est aussi une activité de groupe qui crée de vrais liens), même sans (grande) connaissance de la langue. éventuellement une petite annonce dans le Wochenblatt du coin disant clairement ce qu'on recherche, et on peut la mettre en français même, peut raccourcir la phase de tatonnement!
la course de fond est devenue très à la mode. Le ADFC (club cycliste) organise partout des randonnées annoncées sur l'internet sans devoir s'inscrire et en général gratuites. Si on sait pédaler, et a un vélo, on pourra participer. Un seul mot à connaître: "Poller" (poteau d'1,3 m de haut qu'on prendra en plein genou sur la piste cyclable, si on ne fait pas attention, et qui risque d'être le premier mot qu'on entendra lors d'une telle randonnée! Si ça arrive, naturellement, après, on captivera l'attention et tout le monde sera au petits soins pour le / la malheureux/se! Mais y a des contacts plus agréables à ce "préliminaire" involontaire! Des vélos, ça se loue facilement en Allemagne (où? -> questionner la mairie, ou l'ADFC).
pour les gars: souvent (mais pas toujours), l'allemande ne se laisse inviter que quand elle s'engage déjà un peu. on peut sortir ensemble, mais chacun paie pour soi...