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Nouvelle vie à l'étranger : comment rester actif ?

jeune homme actif
Shutterstock.com
Écrit parAsaël Häzaqle 09 Avril 2025

Installé à l'étranger, vous avez découvert un nouvel environnement : nouvelle université, nouvelle entreprise, nouveaux amis. Comment gérer toutes ces découvertes ? Comment bien vivre votre nouvelle vie à l'étranger ? Les bons conseils pour maintenir un mode de vie actif lors de l'adaptation à votre environnement.

Observez votre ville d'expatriation

Être actif passe tout d'abord par une phase d'observation indispensable. Quelle est l'ambiance de votre ville d'accueil ? Faites le tour de votre quartier. Donnez-vous le temps de prendre vos marques. L'erreur souvent commise est de penser que l'expat bien installé n'a plus besoin de découvrir sa ville. Il travaille ou étudie, connaît plus ou moins ses voisins, connaît son quartier… Il faut ici différencier l'installation pratique de l'adaptation. L'installation pratique se règle en quelques semaines ou quelques mois : vous trouvez votre logement, commencez un nouveau travail, entrez à l'université... L'adaptation est un processus qui se poursuit tout au long de la vie à l'étranger. Vos différentes interactions vous permettent de mieux connaître vos différents environnements. Vous apprenez à vous positionner et à adopter la bonne attitude avec vos voisins, vos collègues, vos amis, etc.

Gardez néanmoins à l'esprit que l'expatriation ne changera pas vos « bases ». Mais la culture du pays d'accueil se mêlera progressivement à la vôtre. C'est ce processus qui vous permettra de mieux vivre votre expatriation. Vous vous sentiez davantage chez vous, car vous connaissiez mieux votre ville d'accueil, la culture, la langue… Il est important d'insister sur l'aspect progressif de la démarche. Rester actif, c'est justement voir l'adaptation comme un processus nécessaire. À noter qu'au quotidien, ce processus passe plutôt inaperçu. Vous vous adaptez progressivement au rythme de vie des locaux.

Planifiez vos journées en tenant compte des spécificités de votre ville d'accueil

Certains expats tentent de maintenir leur planning habituel. Après tout, leurs journées ressemblent plus ou moins à ce qu'ils connaissaient dans leur pays d'origine : ils travaillent en semaine, étudient ou suivent une formation. Pourquoi ne pas conserver ce mode à l'étranger ? L'idée peut effectivement séduire, mais révèlera assez vite ses limites. Car le cadre a changé. Vous êtes dans un nouveau pays. Pour rester actif sans risquer l'épuisement, calquez-vous plutôt sur la manière de faire dans le pays d'accueil. Les locaux sont-ils plutôt matinaux ? Comment les journées de travail se gèrent-elles ? Comment les heures de cours sont-elles réparties dans la semaine ? Mêmes conseils si vous gérez l'éducation des enfants à la maison. Conservez vos bonnes pratiques tout en observant les normes éducatives dans le pays d'accueil.

Attention à la notion de « temps ». La temporalité que vous avez connue n'est peut-être pas la même dans le pays d'accueil. Le rapport au temps varie selon la culture. Ces différences ont des conséquences concrètes dans l'organisation du travail ou la prise de rendez-vous, par exemple. Comprendre ces notions vous permettra d'adopter le bon comportement (concernant la ponctualité, par exemple).

Apprenez à gérer le stress du quotidien

L'expatriation est un bouleversement qui ne s'arrête pas au changement de pays. Vous changez de quartier, découvrez un nouveau voisinage, un nouvel emploi, une nouvelle université, etc. Vous changez également sur le plan intérieur : vous parlez une nouvelle langue, intégrez une nouvelle culture… Ces changements peuvent être une source de stress. De nombreux expats s'épuisent en voulant « bien faire ». Ils sont actifs sur tous les plans, veulent se montrer sous leur meilleur jour. Ils refusent d'être pris pour « l'étranger » qui a encore « tout à apprendre », surtout s'ils ont immigré dans le pays d'accueil depuis plusieurs années.

L'idée est louable ; il faut effectivement garder un mode de vie actif à l'étranger et s'adapter aux différents environnements. Mais il est tout aussi essentiel de comprendre votre propre situation. En tant qu'étranger, votre apprentissage se poursuit même après plusieurs années d'expatriation. On ne réalise pas toujours la masse d'information à intégrer en même temps : comment se comporter avec les nouveaux voisins, comment se comporter dans les différents lieux publics, quelle attitude avoir au travail, à l'université, etc.

Acceptez vos limites

Les expats se sentent parfois submergés devant la montagne qui s'érige devant eux. Ils sont pourtant installés depuis longtemps, mais ressentent encore un décalage. Vous avez peut-être l'impression de devoir toujours donner des preuves, comme un salarié perpétuellement à l'essai. Vous vous sentez peut-être observé par votre voisinage, qui observe comment vous triez les déchets. Vous sentez peut-être le regard de vos collègues face à votre gestion de tel ou tel dossier. Vous analysez systématiquement ces regards comme des jugements désapprobateurs. Il peut effectivement y en avoir. Mais ces regards peuvent aussi être une simple curiosité. Car, d'un côté, vous vous adaptez à votre nouvel environnement. Et de l'autre, les locaux s'adaptent aussi à votre présence.

Accepter vos limites vous permettra de prendre du recul. Vous ne pouvez pas être parfait partout. Il y aura des jours meilleurs que d'autres. Pour certains locaux, vous resterez effectivement « l'autre ». Mais d'autres finiront par vous accepter tel que vous êtes. Capitalisez sur ces bonnes rencontres. Félicitez-vous pour vos réussites. Travaillez progressivement les points à améliorer, tout en gardant à l'esprit que l'erreur est humaine. Gardez à l'esprit qu'être actif ne signifie pas être constamment en activité. Pour éviter le surmenage, sachez décrocher. Faites des pauses. Prenez du recul. Faites du sport, promenez-vous, sortez avec vos amis. Toutes ces activités sont aussi des manières de vous adapter à votre nouvel environnement.

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A propos de

Titulaire d'un Master II en Droit - Sciences politiques ainsi que du diplôme de réussite au Japanese Language Proficiency Test (JLPT) N2, j'ai été chargée de communication. J'ai plus de 10 ans d'expérience en tant que rédactrice web.

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