Dans le monde professionnel, la stabilit茅 n'est pas simplement une n茅cessit茅, c'est un imp茅ratif, et cette exigence s'intensifie particuli猫rement pour les expatri茅s, dont le droit de r茅sidence est 茅troitement li茅 脿 l'obtention de leur visa de travail. Dans des zones g茅ographiques telles que les 脡tats-Unis et les nations du Golfe, les vagues massives de licenciements parmi les expatri茅s ont provoqu茅 une v茅ritable secousse, 茅branlant profond茅ment leurs bases financi猫res et mettant en p茅ril leur s茅jour sur le territoire.
Le droit des expatri茅s 脿 rester dans un pays d茅pend souvent de la s茅curit茅 de leur emploi
Si les expatri茅s ne b茅n茅ficient pas encore du statut de r茅sident permanent dans leur pays d'accueil, leur droit d'y demeurer repose malheureusement en grande partie sur leur contrat de travail. Cette r茅alit茅 est particuli猫rement pr茅gnante pour ceux d茅tenant un visa parrain茅 par l'employeur, par opposition 脿 un visa de travail g茅n茅ral. Aux 脡tats-Unis, par exemple, le programme OPT (Optional Practical Training) destin茅 aux r茅cents dipl么m茅s internationaux des universit茅s am茅ricaines n'est pas li茅 脿 un employeur sp茅cifique tant que le nouvel expatri茅 reste dans son domaine de sp茅cialisation. En revanche, le visa H1-B d茅pend de l'employeur ayant parrain茅 le travailleur expatri茅 hautement qualifi茅, le rendant ainsi plus vuln茅rable 脿 la d茅portation en cas de perte d'emploi.
En cas de licenciement de l'emploi sur lequel repose leur visa, les expatri茅s b茅n茅ficient g茅n茅ralement d'une p茅riode de gr芒ce de 2 脿 3 mois pour trouver un nouveau travail. Par exemple, selon la l茅gislation britannique, un expatri茅 licenci茅 dispose de 60 jours apr猫s la fin de son emploi pour d茅crocher un autre poste ou demander un autre visa de travail sans quitter le pays. L'employeur informera le UKVI, les services d'immigration, de la cessation de l'emploi. Avec un visa de travailleur qualifi茅 ou un visa de travail Tier 2 (General), cet expatri茅 devrait pouvoir rester au Royaume-Uni sans avoir 脿 demander un nouveau visa, 脿 condition bien s没r de trouver un nouvel emploi dans les 60 jours. Cependant, son nouvel employeur devra soumettre un nouveau Certificat de Sponsorisation (CoS) aux autorit茅s d'immigration.
Lorsque les r茅sidents ou citoyens d'un pays perdent leur emploi, leurs pr茅occupations naturelles tournent autour du paiement du loyer, de l'achat des provisions et du remboursement des pr锚ts dans les mois 脿 venir. Les expatri茅s licenci茅s partagent ces inqui茅tudes, mais redoutent 茅galement l'茅ventualit茅 de porter le sceau redout茅 de la d茅portation sur leur passeport, compromettant ainsi leur s茅jour dans le pays.
Comment renforcer votre s茅curit茅 d'emploi 脿 l'茅tranger
Pour renforcer votre s茅curit茅 d'emploi en tant qu'expatri茅, certaines d茅marches semblent 茅videntes聽: accro卯tre votre productivit茅 au travail, enrichir vos comp茅tences par le biais d'une formation continue, participer activement aux r茅unions et offrir votre volontariat. De plus, 茅tablir un r茅seau professionnel solide dans le pays de r茅sidence peut grandement faciliter la recherche rapide d'un nouvel emploi en cas de licenciement de votre poste actuel.
Ma卯trisez la langue locale, m锚me si votre emploi actuel se concentre principalement sur l'anglais ou le fran莽ais. Si vous 锚tes amen茅 脿 chercher un nouvel emploi, vous pourrez ainsi postuler pour des postes n茅cessitant une connaissance approfondie de la langue locale. Tenez-vous inform茅 des pr茅visions de croissance de votre secteur. Si vous percevez des signes indiquant une potentielle instabilit茅 dans quelques ann茅es, envisagez de changer d'emploi sur votre visa avant de vous retrouver dans une situation risqu茅e.
L'incertitude pour les expatri茅s dans les pays du Golfe et les techniciens 茅trangers aux 脡tats-Unis
Au cours de la derni猫re d茅cennie, la plupart des pays du Golfe ont lanc茅 des initiatives visant la nationalisation de leur main-d'艙uvre. Depuis les ann茅es 1970, leur d茅pendance 脿 l'茅gard de la main-d'艙uvre expatri茅e a 茅t茅 consid茅rable, mais ils s'efforcent d茅sormais d'accro卯tre le taux d'emploi parmi les citoyens locaux, entra卯nant in茅vitablement le licenciement de nombreux expatri茅s.
Au Kowe茂t, par exemple, la politique de 芦聽Kowe茂tisation聽禄 vise 脿 remplacer int茅gralement les travailleurs expatri茅s par des locaux dans 10 secteurs, ne laissant que 25 脿 35聽% d'expatri茅s dans d'autres secteurs. Les domaines tels que l'茅ducation et l'agriculture sont les seuls o霉 certains expatri茅s pourront encore exercer, mais de nombreux expatri茅s dans ces secteurs sont actuellement licenci茅s ou le seront prochainement. Certains sont plus vuln茅rables que d'autres聽: par exemple, les expatri茅s de plus de 60 ans seront automatiquement licenci茅s, m锚me s'ils poss猫dent des comp茅tences ou qualifications sup茅rieures 脿 celles des expatri茅s plus jeunes.
Compte tenu du fait que les permis de travail dans les pays du Golfe d茅pendent d'un syst猫me de parrainage appel茅 le 芦聽kafala聽禄, il est pratiquement impossible pour les expatri茅s licenci茅s de rester dans le pays avec un autre visa. Les seuls visas diff茅rents sont g茅n茅ralement r茅serv茅s aux investisseurs fortun茅s ou aux expatri茅s ayant des r茅alisations exceptionnelles dans des domaines tels que la recherche scientifique. De nombreux expatri茅s sont donc contraints de retourner dans leur pays d'origine ou de d茅m茅nager dans une r茅gion totalement diff茅rente.
Aux 脡tats-Unis, un autre pays confront茅 脿 une crise de la s茅curit茅 de l'emploi pour les expatri茅s, les licenciements massifs dans l'industrie technologique en 2023 ont touch茅 de nombreux expatri茅s, en particulier les Indiens titulaires de visas H-1B sp茅cifiques 脿 l'employeur. Heureusement, le gouvernement am茅ricain a l茅g猫rement modifi茅 la loi pour leur permettre de demander un document d'autorisation d'emploi (EAD) d'un an, leur offrant suffisamment de temps pour trouver un autre employeur parrain sans 锚tre expuls茅s.
La base de donn茅es sur la main-d'艙uvre de Revelio Labs a constat茅 que 90聽% de ces expatri茅s licenci茅s dans le secteur technologique ont r茅ussi 脿 trouver un autre emploi aux 脡tats-Unis. Beaucoup ont d没 occuper des postes technologiques dans d'autres secteurs en dehors des grandes entreprises technologiques et ont m锚me d茅m茅nag茅 dans un autre 脡tat pour obtenir rapidement un nouveau job. Revelio Labs a 茅galement not茅 que ces expatri茅s 茅taient beaucoup moins exigeants sur le choix du nouvel emploi que les citoyens am茅ricains, ils ont donc effectivement pass茅 moins de temps au ch么mage que les travailleurs technologiques licenci茅s qui sont citoyens. Cela d茅montre que l'ouverture 脿 n'importe quel emploi fonctionne bien comme strat茅gie, du moins 脿 court terme, en cas de crise de la s茅curit茅 de l'emploi.
