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LĂ©gislation marocaine du travail

Écrit parDenisle 08 Octobre 2015

Les Étrangers désireux de travailler au Maroc sont, à l’instar des Marocains, soumis à la législation nationale régissant les relations de travail, en l’occurrence, la loi n° 65-99 formant le Code du travail.

Le code de travail stipule que tout employeur désireux de recruter un salarié étranger doit obtenir une autorisation de l'autorité gouvernementale chargée du travail.

La date du visa est la date à laquelle le contrat de travail prend effet. Toute modification du contrat (salaires, conditions de travail et surtout modification de la durée de contrat, démission, résiliation, licenciement ou encore changement d'employeur) est également soumise au visa.

Le contrat de travail réservé aux étrangers doit être conforme au modèle fixé par l'autorité gouvernementale chargée du travail et doit stipuler qu'en cas de refus de l'octroi de l'autorisation de la part de l'autorité chargée du travail, l'engagement de l'employeur de prendre en charge les frais du retour du salarié étranger à son pays ou au pays où il résidait.

Sont éventuellement applicables, les dispositions des conventions internationales multilatérales ou bilatérales relatives à l'emploi de l'étranger ou des salariés étrangers au Maroc.

Comme il a été mentionné ci dessus, l'exercice d'une activité salariée est conditionné par le visa préalable du contrat type par le Ministère de l'Emploi.

Le mĂŞme visa est requis Ă  chaque renouvellement du contrat.

Ainsi, le salarié doit s'adresser au service de l'immigration relevant du Ministère de l'Emploi auquel il doit présenter les documents suivants :

-un contrat de travail type Ă  faire viser par les services de l'immigration.

-Le passeport, une fiche anthropométrique.

-Un certificat médical datant de moins d'un mois constatant que le salarié est apte pour l'emploi offert.

-Documents attestant la qualification professionnelle du salarié étranger (diplômes, attestation de travail délivrée par l'ex-employeur'¦).

Après avis favorable, le contrat est visé. La durée du contrat de travail du travailleur étranger doit être conforme aux conditions des lois de police (exigence d'une adresse de domicile et du titre de séjour).

Il existe plusieurs types de contrats de travail :

CDD avec une période maximale de 1 an renouvelable une fois,

CDI pour une période maximale de 6 mois non-renouvelable,

Intérim pour une période maximale de 3 mois renouvelables une fois

Pour avoir de plus amples informations sur le travail et le séjour des étrangers, il est recommandé de prendre contact avec le Ministère de l'Emploi, Direction de travail, service de l'immigration.

FĂŞtes nationales

'¢ 11 Janvier (Manifeste de l'Indépendance)

'¢ 30 Juillet (Fête du Trône)

'¢ 1er Mai (Fête du Travail)

'¢ 23 Mai ( Fête nationale)

'¢ 14 Août (Journée Oued Ed-Dahab)

'¢ 20 Août (Révolution du Roi et du Peuple)

'¢ 21 Août (fête de la jeunesse)

'¢ 6 Novembre (Anniversaire de la Marche verte)

'¢ 18 Novembre (Fête de l'Indépendance)

Fêtes religieuses (Déterminées selon le calendrier hégirien lunaire)

'¢ 1er Moharrem (jour de l'an hégirien)

'¢ Aïd El Fitre (Fête de fin du Ramadan)

'¢ Aïd El Adha (Fête du Sacrifice).

'¢ Aïd El Mawlid Annabaoui (Anniversaire de la naissance du Prophète Mohammed)

Nous faisons de notre mieux pour que les informations fournies dans nos guides soient précises et à jour. Si vous avez toutefois relevé des inexactitudes dans cet article, n'hésitez pas à nous le signaler en laissant un commentaire ci-dessous et nous y apporterons les modifications nécessaires.

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Commentaires

  • s150
    s150il y a 6 ans(˛Ń´Ç»ĺľ±´Úľ±Ă©)
    Le contrat de travail d’un salariĂ© Ă©tranger a toujours Ă©tĂ©, de facto, Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e. Des employeurs ont souvent refusĂ© de verser des indemnitĂ©s en cas de licenciement abusif. ąó°ů˛ą˛Ô粹ľ±˛ő, Espagnols mais aussi Turcs et Chinois… depuis quelques annĂ©es, le nombre d’étrangers qui viennent travailler au Maroc n’a cessĂ© d’augmenter. Au titre de l’annĂ©e 2017, 26 283 salariĂ©s ont Ă©tĂ© comptabilisĂ©s contre 23 055 en 2015 d’après les chiffres de la Caisse nationale de la sĂ©curitĂ© sociale (CNSS), rapportĂ©es par le Conseil Ă©conomique, social et environnemental (CESE) dans le cadre d’un rapport intitulĂ© “Migration et emploi”. Le rapport rĂ©vèle que les ąó°ů˛ą˛Ô粹ľ±˛ő sont en tĂŞte de liste avec un total de 5 346, suivis des SĂ©nĂ©galais avec 4 958 et des Espagnols avec 2 722 salariĂ©s. Ces arrivĂ©es s’expliquent, entre autres, par l’installation de nouveaux investisseurs, notamment dans les secteurs du BTP, de l’hĂ´tellerie, la restauration, l’automobile, l’aĂ©ronautique, l’offshoring, les grandes enseignes et les franchises. Cette augmentation des travailleurs Ă©trangers est aussi le rĂ©sultat des marchĂ©s publics relatifs Ă  diffĂ©rents projets d’infrastructures (autoroutes, viaducs, tunnels, infrastructure portuaire, centrale hydroĂ©lectrique, Ă©lectrification, transport, prospection et forages pĂ©troliers, tĂ©lĂ©communications, cimenteries, raffinerie, complexes hĂ´teliers…) remportĂ©s par des entreprises Ă©trangères. Seulement, voilĂ ! Recruter un Ă©tranger nĂ©cessite toute une dĂ©marche. PrĂ©fĂ©rence nationale oblige, l’immigration des salariĂ©s Ă©trangers est rĂ©glementĂ©e par le Chapitre 5 (emploi des salariĂ©s Ă©trangers) de la loi n° 65.99, relative au Code du travail qui stipule dans son article 516 que tout employeur dĂ©sireux de recruter un salariĂ© Ă©tranger doit obtenir une autorisation de l’autoritĂ© gouvernementale chargĂ©e du travail. Cette autorisation est accordĂ©e sous forme de visa apposĂ© sur le contrat de travail. Car depuis 2005 en effet, un arrĂŞtĂ© ministĂ©riel oblige l’employeur Ă  formuler une demande auprès de l’Anapec (Agence nationale pour la promotion de l’emploi et des compĂ©tences). C’est cette dernière qui publie l’offre d’emploi rĂ©digĂ©e par l’employeur, collecte les candidatures et, en fonction, donne son accord pour l’embauche du candidat Ă©tranger. Une fois l’attestation de l’Anapec dĂ©livrĂ©e, l’employeur doit demander une autorisation du ministère de l’emploi, accordĂ©e sous forme de visa apposĂ© sur le contrat de travail et valable un an. Depuis le mois de juin 2017, les demandes sont traitĂ©es uniquement via la plateforme en ligne Taechir oĂą l’employeur doit s’inscrire sur la plateforme afin de formaliser la demande de visa et tĂ©lĂ©charger le contrat type. Ces contrats spĂ©cifiques sont obligatoires pour tous les salariĂ©s Ă©trangers, exceptĂ© ceux dont le pays a signĂ© une convention d’établissement avec le Maroc (SĂ©nĂ©gal, Tunisie, AlgĂ©rie) et d’autres cas spĂ©cifiques. Une bonne partie des recrutements des Ă©trangers se fait sans autorisation du ministère de tutelle Dans la rĂ©alitĂ©, une bonne partie des recrutements des Ă©trangers se fait sans autorisation du ministère de tutelle. La raison est que le code du travail ne dĂ©range guère les employeurs. En cas d’infraction au règlement, l’article 521 prĂ©voit une amende de 2000 Ă  5000 DH. Rien n’est prĂ©vu en cas de rĂ©cidive. Les mĂ©tiers des mĂ©dias et de la communication mais aussi les Ă©tablissements hĂ´teliers et les centres d’appels sont souvent les plus concernĂ©s par le recrutement des Ă©trangers sans autorisation. Mais dans certains cas, les intĂ©ressĂ©s se voient obligĂ©s de faire un aller-retour entre le Maroc et l’Europe, gĂ©nĂ©ralement l’Espagne ou la France une fois tous les trois mois, pour se faire apposer le tampon rĂ©glementaire (de touriste) sur leur passeport. D’un autre cĂ´tĂ©, les candidats qui se plient Ă  la règle invoquent parfois sa complexitĂ© et sa longueur. Avant l’envoi au ministère de l’emploi d’une demande de contrat de travail dit «d’étranger», l’employeur doit prouver l’absence sur le marchĂ© national de profils rĂ©pondant aux critères demandĂ©s. L’employeur doit pour cela obtenir auprès de l’Anapec une attestation dite «Attestation d’activitĂ© pour les salariĂ©s Ă©trangers». Pour cela, JĂ©rĂ´me B., cadre ingĂ©nieur dans une PME, a dĂ» attendre plusieurs mois pour obtenir l’autorisation. Le risque aussi, et c’est certainement le plus complexe pour le salariĂ©, c’est qu’il est difficile ou impossible de s’inscrire Ă  la Caisse nationale de sĂ©curitĂ© sociale (CNSS), donc de pouvoir bĂ©nĂ©ficier d’une couverture maladie, sauf si la couverture est assurĂ©e par les compagnies privĂ©es -les employeurs trouvent toujours des astuces pour s’en sortir. Autre bĂ©mol et non des moindres, les salariĂ©s Ă©trangers ont longtemps souffert d’abus en cas de licenciement. Ils ne bĂ©nĂ©ficiaient d’aucune indemnitĂ©, quelle que soit leur anciennetĂ© dans l’entreprise. «De nombreux abus ont eu lieu de la part de certains employeurs qui font appel Ă  la main-d’œuvre Ă©trangère avant de la licencier sans frais lorsqu’ils n’ont plus besoin d’elle. Nombreux sont ceux qui ont Ă©tĂ© dĂ©boutĂ©s par la justice qui a toujours considĂ©rĂ© le contrat de travail d’un salariĂ© Ă©tranger comme Ă©tant de facto Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e», comme le souligne Ali Serhani, consultant associĂ© au cabinet Gesper Services. Ce visa est valable pour une pĂ©riode fixe, au bout de laquelle il peut ĂŞtre renouvelĂ©. Les juges estimaient que la durĂ©e du contrat Ă©tait liĂ©e Ă  celle du visa, concluant ainsi qu’il s’agissait d’un contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e. Cependant, un arrĂŞt du 16 octobre 2018 a constituĂ© un tournant en droit social marocain. La Cour de cassation a estimĂ© que les salariĂ©s ont droit Ă  des dommages-intĂ©rĂŞts rĂ©sultant d’un licenciement abusif, et ce, dans les mĂŞmes conditions que les salariĂ©s marocains. Pour la Cour de cassation, la non-obtention du visa ne constitue pas un motif de rĂ©siliation du contrat sans indemnisation du salariĂ©. MĂŞme si la nature du contrat de travail des Ă©trangers et les conditions de son extinction restent soumises aux dispositions gĂ©nĂ©rales du code de travail, «un premier pas est Ă  faire : lever l’amalgame qui existe entre l’autorisation de travail, nĂ©cessairement Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e, et le contrat de travail, qui peut lui ĂŞtre Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e», conclut M. Serhani. sources: https://www.lavieeco.com/news/management/travail-des-etrangers-des-regles-a-revoir-pour-eviter-les-quiproquos.html

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