Bonjour,Les banques installées en Espagne ont des frais de gestion parfois (souvent) élevés, voire très élevés, jusqu’à30 ou 40EUR par trimestre.D’ailleurs, chaque banque/agence peut appliquer les frais qu’elle souhaite.Si si, aucune réglementation ! C’est écrit noir sur blanc sur le site de la « Banque d’Espagne »...https://clientebancario.bde.es/pcb/es/menu-horizontal/productosservici/relacionados/comisiones/comisionesproduc/Comision_de_administracion.html?producto=%2Fwebcb%2FServiciosProductosBancariosLes conditions pour éviter ou réduire ces frais ?Domicilier son salaire, avoir une carte de débit/crédit, une assurance maison/voiture proposée par la banque, avoir un crédit hypothécaire… Autant je peux comprendre (?) qu’il y ait des frais de gestion, autant de telles sommes (ci-dessus) dépassent l’entendement !On peut voir àla devanture des agences des propositions alléchantes, du type : « 100 à300EUR, voire plus » offerts àl’ouverture du compte, afin d’éviter les frais de gestion.Mais lorsque l’on regarde les conditions, pour accéder àce « pactole », ça laisse perplexe…D’ailleurs, les frais appliqués par les banques espagnoles sont sensiblement supérieurs, voire très supérieurs àceux pratiqués dans d’autres pays européens. Pourtant l’ouverture d’un compte bancaire en Espagne, ne devrait pas être une obligation pour payer ses factures (téléphonie/internet, eau, gaz, électricité…).En effet, la loi européenne (applicable dans tous les pays de l'Union Européenne) est particulièrement claire :https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/prelevements-et-virements-transfrontaliers« L’attention de la DGCCRF a été attirée, àplusieurs reprises, sur les difficultés que rencontrent des consommateurs auprès d’organismes publics et privés, qui leur refuseraient d’effectuer des virements ou des prélèvements depuis un compte bancaire situé dans un autre pays membre de la zone Euro. Ces consommateurs (ressortissants européens expatriés, étudiants européens, consommateurs français ayant souscrit un compte de paiement dans un autre Etat de l’Espace SEPA, etc.) se plaignent, par exemple, de ne pas pouvoir régler leurs factures auprès de fournisseurs d’énergie ou de téléphonie, àpartir d’un compte de paiement étranger.Or si les entreprises acceptent ces moyens de paiement de la part des consommateurs dont le compte de paiement est situé en France, il leur est interdit de les refuser aux consommateurs disposant d’un compte de paiement établi dans un autre Etat membre de l’Union européenne (UE).Ces faits, lorsqu’ils sont avérés, constituent une infraction àla réglementation (article 9, paragraphe 2, du règlement européen sur l’espace unique de paiement européen n°260/2012). »Dit d’une autre façon, lorsqu’il s’agit de récupérer des fonds européens, il y a du monde au portillon, mais dès lors qu’il s’agit d’appliquer les réglementations européennes, les banques, administrations, entreprises privées font brusquement la sourde oreille… Et dans ce domaine, l’Espagne, fait décidément très fort !