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expatriation et ostéopathie

Nouvelle discussion

leticia-osteopata

bonjour,
je m'appelle Laetitia et je suis en pleine reflexion sur mon avenir professionnel. Je suis sur Paris actuellement et j'exerce dans mon cabinet d'ostéopathie.
Avec mon conjoint, nous souhaiterions nous expatrier au µþ°ùé²õ¾±±ô.
Je souhaiterai savoir si vous avez connaissances de certains ostéo installés dans les villes ou vous habitez, français ou bresiliens.
et si vous avez ou aimeriez avoir recours à l'ostéopathie.
Merci pour vos réponses (je fais par ce biais une premiere petite étude de marché ... LOL).
a bien vite.
Laetitia.

benj77

Bonjour...

Et sous quel régime demanderez vous votre visa permanent au µþ°ùé²õ¾±±ô?
Sans réponse à cette question, inutile d'aller plus loin, hélas.

L'ostéopathie existe bien entendu au µþ°ùé²õ¾±±ô, des praticiens exercent et j'imagine sans être sûr qu'il faut entamer une procédure de reconnaissance de diplôme. Les µþ°ùé²õ¾±±ôiens sont plutôt chiches en équivalence...



Cordialement

leticia-osteopata

En effet,
je ne suis qu'aux prémices d'une ebauche de projet .... je me renseigne sur tout cela....
J'imagine que cela va etre compliqué. Mais compliqué ne veut peut etre pas dire impossible??? ... je l'espere tout du moins....
merci pour vos infos... je vais des lundi appeler l'ecole bresilienne.

restonsmodeste

Bonjour
Pour répondre a votre question,et uniquement a votre question,et pour ne pas vous décourager dans votre projet comme pourront le faire certains,je vous signale que l´ostéopathie,comme toutes les branches de la médecine,privée bien entendue,va bien,tres bien meme,portée par les vents favorables d´une medecine publique á la dérive.Bientot 200 millions d´habitants,des besoins qui augmentent plus vite meme que les revenus,il faut combler les carences du systeme,Alors n´hésitez pas et ne desistez pas.Mais attention,peaufinez votre préparation dans les moindres détails.

benj77

A supposer que vos diplômes soient reconnus ou reconnaissables après une procédure d'équivalence, il me semble que le meilleur moyen d'obtenir une autorisation d'exercer est d'investir... Le minimum légal étant de 150.000 R$ soit 60.000 euros environ, qui peuvent permettre d'acquérir un petit local, du matériel, de faire une campagne de promotion, etc.

Pour avoir ce visa:



Ce qui est clair, c'est que si le µþ°ùé²õ¾±±ô n'est pas la Corée du Nord, ce n'est pas non plus un pays ouvert à tous, dans la facilité!

Lisez-vous et/ou parlez vous le portugais?

AnalisaSP

Bonjour,

Faites un tour sur le site web du consulat, encadrez votre rêve dans le visa qui vous concernera. LÂ’internet est rempli de fausses informations.  Le rêve dÂ’habiter au µþ°ùé²õ¾±±ô touche à presque tous les français, attirés pour toutes les publicités « mensongères ».
Le µþ°ùé²õ¾±±ô nÂ’est pas un pays ouvert aux étrangers hors tourisme. La mosaïque culturelle  doit être décortiquée, évaluée soigneusement. Cela évitera un retour genre « poches vides » aux origines. 
Je ne veux surtout décourager personne, je suis d’avis que l’expérience personnelle de chaque expat peut et doit être prise en compte. Quelques « décomptes » à faire… évidement.
LÂ’expatriation au µþ°ùé²õ¾±±ô nÂ’est pas facile, même pour ceux qui sont mariés avec des brésiliens ou ont des enfants brésiliens (1er cap franchi). Rêver cÂ’est très sain - mettre en action cÂ’est la constatation de la vie réelle. Certaines expatriations sont réussites : les outils + lÂ’adaptation et la chance.
Pour ceux qui ne parlent pas la langue, un visa d’investisseur – peu importe la valeur demandée par CGB, c’est risqué.
LÂ’ostéopathie, particulière,  seule les familles aisées sÂ’en utilisent. Il reste les hôpitaux publiques, qui nÂ’embouchent que les médecins brésiliens ou médecins étrangers avec un contrat de travail dans lÂ’origine. Ainsi il faudra quÂ’ils soient très spécialisés.

Cordialement.

benj77

La manière dont le parcours du combattant pour obtenir le visa d'investisseur est exposée désormais suffisamment explicite pour qu'on pige que c'est une sélection darwinienne (sauf pour les amateurs de contes de fée)
De ce fait, on risque moins de se planter.

Pour le reste, il y a de belles réussites au µþ°ùé²õ¾±±ô mais on ne parle jamais des innombrables échecs de ceux qui reviennent en ayant tout perdu.

Il y a quarante ans on arrangeait le coup en déboulant avec une valise pleine de billets (il fallait néanmoins un solide sens de l'adaptation pour ne pas se faire flinguer) De nos jours, ça ne marche plus comme ça...

leticia-osteopata

bonjour, oui je parle et ecrit et j'ai enseigné le portugais (je suis portugaise d'ailleurs !! lol!) j'ai de la famille vivant à Rio de J.
je suis en pleine reflexion actuellement sur les differents visa et les possibilités quant à mon métier, mais j'ai contacté plusieurs ecoles et praticiens exercant deja au bresil, à mon avis cela va etre compliqué pour moi, il faudrait que j'ai un autre diplome par ailleurs pour pouvoir exercer .....
en tout cas merci de vos reponses !!

benj77

il faudrait que j'ai un autre diplôme par ailleurs pour pouvoir exercer .....


C'est bien ce qui me semblait... en tout cas, bon courage!

AnalisaSP

Bonjour !

Il me semble que pour les portugais le µþ°ùé²õ¾±±ô applique dÂ’autres lois (par rapport au visa permanent bien entendu). Pour ce qui est du diplôme, alerte rouge ! Il y a un certain "malaise" entre le deux pays (Portugal). Ils ne vous feront aucun cadeau, si votre diplôme est français cela ne changera pas grande chose non plus.
C’est triste voir que mon pays est obligé d’appliquer la réciprocité, à l’origine tout cela a commencé du côté européen, qui insistait à nous encadrer à la 2eme class.
Le µþ°ùé²õ¾±±ô se réveille, découvre sa force et l’égalité. Il faudra que lÂ’Europe apprenne à admettre le professionnel par sa valeur et la nationalité une 2eme exigence à peine.

Bonne chance !

benj77

Je crois sans être tout à fait certain que les faveurs spéciales accordées aux Portugais ont disparu depuis l'instauration de l'espace Schengen: le Portugal devait choisir entre rompre ses liens avec ses ex colonies (donc réciprocité) pour l'intégrer, ou rester dehors.

Je me souviens avoir lu dans la Fohla des situations dramatiques, à l'époque, de Portugais au µþ°ùé²õ¾±±ô depuis des lustres, et contraints de le quitter alors qu'ils y avaient leurs intérêts matériels et moraux: mais au nom des conventions anciennes ils n'avaient pas éprouvé le besoin de bétonner leur situation.

Mais en ce moment, c'est avec les Espagnols que ça se passe le plus mal, suite à de multiples incidents à Madrid où des voyageurs brésiliens ont été traités de façon indigne (dont des universitaires de haut niveau invités à un congrès, et refoulés).

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