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@hkgcdgbfl

bonjour

pour avoir été dans le même cas aucune possibilité de passage sur un autre niveau même durant l’année.

ils vous répondront « dans ce cas laissez vos enfants dans le système scolaire français »

L’école en suisse a un système d’apprentissage très différent. Ils apprennent d’autres chose comme cours de couture, sortie extérieure dans la nature plus fréquente…en plus de leur cursus scolaire habituel

aujourd’hui je ne regrette pas de ne pas les avoir fait sauter de classe, ils sont en plus avec des élèves de leur âge et c’est mieux.

En Suisse on commence doucement les premières années et les choses commencent à s'accélerer vers la 6p. La difference avec la France se fait surtout au niveau du secondaire et encore plus au gymnase.

Pour sauter une classe, je tiens à vous rassurer. En 2p la maitresse de ma fille avait proposé qu'elle saute la 3p car elle était assez en avance. On a refusé car même si intellectuellement elle pouvait le faire, elle est super sensible, et aurait mal supporter de quitter ces copines et surtout elle était encore un peu bébé dans son comportement.

Quand ma fille est arrivé en 3p, après 4 semaines de cours, on nous a annoncé qu'une de ces camarades (une italienne) allait directement passée en 4p après les vacances d'octobre. J'en ai discuté avec sa maman qui m'a dit qu'elle en avait fait la demande auprè de son instituteur car elle savait déjà parfaitement lire et maitrisait bien les calculs.

Tout ça pour dire que sauter des classes dans les petites classes est très courant (du moins dans le canton le Vaud). Je connais plusieurs dans l'école de ma fille qui en ont sauté une.

Une personne de ce forum avait qui je suis resté en contact, est arrivé dans le canton de Vaud il y a 18 mois. Ses 2 enfants sont arrivés par la suite avec son mari pour la rentrée scolaire début janvier 2022. Ses 2 enfants (9 et 11 ans) sont HPI, en France l'une avait déjà sauté une classe et l'autre pas encore car elle ne voulait pas quitté ses copines.... En arrivant à l'école publique ici, comme en France ses enfants avait le maximum de points,, au bout de 3 ou 4 semaines semaines, elle a demandé s'il pouvait sauté tous les 2 une classe car tout le temps 6/6. Ils ont testé les enfants et les ont fait aussitôt sauté une classe.

Donc sauter une classe est très courant, du moins dans le canton de Vaud. Si ça vous interesse, je peux vous transmettre en privé le numéro de la ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õe qui a fait sauté de classe ses enfants l'année dernière. Elle répondra je suis a toute vos interrogations.

Après peut être que le canton de Neuchatel est different de Vaud je ne sais pas. Je ne connnais personne qui est ses enfants dans ce canton.

@Labarre

Moi j'étais plus pour faire sauter une classe a ma fille mais ma femme ne voulait pas, c'était catégorique. Elle me disait qu'on lui vole son enfance. et que c'est mieux qu'elle profite pendant qu'elle est jeune (et pourtout ma femme a sauté une classe quand elle était enfant)

Oui vous avez raison ils font plein d'autre choses, couture, cours de cuisine...l'apprentissage est très different de la France. Ma femme me disait que faire des cours de couture par exemple, ça apprend les enfants a être patient, a se concentrer,  habile de leurs mains  et ça developpe certaines parties du cerveau.

En introduisant, le terme "saut de classe" dans le moteur de recherche de NE.ch - Site officiel du canton de Neuchâtel, je trouve un seul résultat pertinent, qui date quand même de 2007.

DECS - 2 octobre 2007 07.407

Question au Conseil d'Etat de la députée verte du Val-de-Ruz, Marie-France Monnier Douard

Saut de classe

Les enfants ayant effectué un saut de classe à l'école enfantine (passant donc directement en 2e enfantine) doivent, avant la fin de l'année, accomplir une série de tests pour passer en première primaire. Les autres démarches, telles que demande écrite à la commission scolaire et certificat médical doivent être accomplies une deuxième fois.

Serait-il envisageable de laisser le soin aux enseignant-e-s, à la commission scolaire et à l'inspecteur ou l'inspectrice qui viennent de toute façon voir comment cela se passe en classe, d'analyser la situation de l'enfant et le faire passer sans plus de démarches en première année primaire ?

Et le cas échéant, si vraiment le cas pose problème ou un doute subsiste, faire passer ces tests ?

... Voici donc la preuve qu'en 2007 en tout cas le saut de classe était possible dans le Canton de Neuchâtel avec une demande écrite à la Commission scolaire et un certificat médical, et bien sûr l'avis favorable de l'instituteur en charge de l'élève.

Bonjour,

Merci à tous les trois pour vos réponses encourageantes - le système suisse a l'air dans tous les cas d'offrir un champ d'opportunités d'exploration bien plus large qu'en France, et je sens que nos enfants vont adorer .

Notre fils a été également diagnostiqué HPI, et notre fille, bien que jeune, présente des signaux similaires, c'est la raison pour laquelle nous sommes vigilants, car le décrochage scolaire peut être très rapide s'ils ne se sentent pas suffisamment stimulés.

@Embedded, je serai pour le coup intéressée de pouvoir échanger avec la ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õe que vous avez mentionnée, pour pouvoir en savoir plus sur la façon dont le parcours de ses enfants s'est réalisé, merci!

@hkgcdgbfl Je vous donne son numero de tel en privé

nous avons vécu la même situation et avons insisté pour que notre fille rentre en 7P alors qu’elle avait un an d’avance en France et déjà fait un excellent CM1.  Nous avons proposé qu’elle fasse les ECR (épreuves cantonales de référence en maths et ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ) de 6P pour permettre d’évaluer son niveau et sa capacité à suivre en 7P. Elle a eu 6/6 en maths et en ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ. Le doyen a accepté face à notre insistance car nous ne voulions pas de changement de classe en cours d’année.

Il s’est avéré que ce doyen a été le maître de classe de notre fille et qu’a l’entretien de fin de premier semestre, il s’est excusé en nous indiquant qu’il avait été contre le fait de l’intégrer en 7P mais qu’il regrettait car notre fille était totalement à sa place dans cette classe et qu’il considérerait différemment les choses s’il devait à nouveau faire face à cette situation.

notre fille est aujourd’hui en dernière année de Maturité et entrera en médecine à la rentrée.

Si vous pensez que votre enfant souffrira et s’ennuiera terriblement… insistez. Demandez une évaluation. Contactez les psychologues cantonaux (PPLS dans le canton de Vaud … je ne connais pas le canton de Neuchâtel). Faites ce qui vous semble juste pour votre enfant.

Merci beaucoup Clemisan pour ce partage et vos conseils, il va dans le sens d'une ouverture possible au saut de classe, c'est rassurant !

@hkgcdgbfl

Je voudrais apporter un autre éclairage sur les sauts de classe.

Lors de mon école primaire, dans les années 1950, j'ai sauté un degré, avec des résultats très mitigés. Si j'étais en phase sur le plan intellectuel, j'ai pu maintenir cette avance jusqu'à la fin de mes études d'ingénieur. En revanche, dans ma nouvelle classe, j'étais un peu déphasé, j'étais en retard, sur le plan émotionnel, et j'en ai souffert. Rassurez-vous, cela s'est arrangé avec le passage au secondaire, néanmoins j'ai été mal à l'aise durant 3-4 ans.

L'être humain n'est pas qu'une intellectualité, il est bien plus complexe.

Prenez la peine de bien murir votre décision.

Je pense que ce qui est déterminant c'est le tempérament de l'enfant. Si vous pensez qu'il ou elle va s'ennuyer alors il faut tenter le saut de classe.

Pour notre cas nous ne l'avons pas fait.

En arrivant en Suisse l'année dernière, ma fille en classe de CP en France est donc entré en 3P ici. Nous avons remarqué assez vite qu'elle avait de l'avance d'apprentissages, surtout qu'elle a su lire assez tôt.

Par contre pour elle est un peu sensible et avait eu du mal à quitter ses camarades en France nous avons pensé qu'il valait mieux qu'elle prenne le temps avec des enfants de son age.

Effectivement le programme s'attarde beaucoup plus sur les bases et utilise d'autres méthodes (elle passe par exemple une demi journée en forêt chaque semaine, fait de la cuisine, des activités manuelles). Si on l'écoute quand elle rentre le soir elle nous dit qu'elle n'a pas travaillé. Et quand on récupère le bilan de son travail à la fin de chaque période on voit bien qu'il y a eu du travail, c'est simplement que les enfant ressentent cela plus comme un jeu finalement.

Mais pour pouvoir comparer avec son cousin qui a le même âge qu'elle et qui suit sa scolarité en France, cela nous paraît très en retard parfois... Mais on se dit que c'est juste une autre méthode et que le décalage se rattrapera forcément un jour ou l'autre.

Idem pour notre plus jeune qui avait démarré sa petite section en France et qui n'avait pas encore 4 ans à notre arrivée donc trop jeune en théorie pour intégrer l'école enfantine. Nous avons rencontré la Doyenne qui nous a dit que si vraiment on insistait elle ne pouvait pas nous refuser sa scolarisation mais que cela n'était pas forcément une bonne idée. En effet après un déménagement, arriver dans une nouvelle école, et mois qui allait reprendre le travail cela risquait de lui faire beaucoup de changement d'un coup. De plus il arrive assez fréquemment que les niveaux 1P et 2P soient regroupés donc une classe avec des enfants jusqu'à parfois 6 ans ça fait un gros décalage.

Bref à vous de bien réfléchir à ce qui conviendrait à vos enfants. Vous avez peut-être possibilité d'échanger avec les enseignant ?