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Investir et travailler en Nouvelle-Zélande : tout sur les nouvelles facilités de visa

ville en Nouvelle Zelande
Anna Zaro / Shutterstock.com
Écrit parAsaël Häzaqle 14 Mars 2025

La Nouvelle-Zélande continue de composer avec des pénuries de main-d'œuvre. La réforme des programmes éducatifs et de formation prendra du temps avant de montrer ses effets. Le manque de travailleurs qualifiés a poussé l'État à entreprendre une nouvelle réforme des visas. Un « choc de simplification » entendu comme un moteur de croissance. De quels avantages bénéficieront les investisseurs et travailleurs étrangers ?

Un visa investisseur plus attractif

Le gouvernement néo-zélandais réforme son pour attirer plus de riches étrangers. Deux mots d'ordre : simplicité et flexibilité. Dès le 1ᵉʳ avril, le programme proposera deux catégories d'investissements. La première, nommée « Croissance », est destinée aux étrangers investissant dans les secteurs économiques à fort potentiel de croissance. Le visa sera accessible à partir d'au moins 5 millions de dollars néo-zélandais (NZD) d'investissement, sur 3 ans. Il faut investir le double pour obtenir un visa « Équilibré », sur une période de 5 ans (seconde catégorie). Le visa Équilibré offre un choix d'investissement plus étendu. Les étrangers pourront notamment investir dans les obligations et les actifs immobiliers.

Les règles de séjour sont simplifiées. Les détenteurs du visa Croissance n'auront qu'à résider 21 jours sur le territoire pour conserver leur statut (21 jours sur la durée totale de la période d'investissement). La durée de résidence s'étend à 105 jours pour les détenteurs du visa Équilibré. La réforme offre cependant une réduction de cette durée pour les gros investisseurs : respectivement 91, 77 et 63 jours pour un investissement d'au moins 11, 12 ou 13 millions de NZD. Le dernier assouplissement concerne le délai pour investir. La réforme le fixe à 6 mois à compter de l'approbation du visa. Mais les investisseurs en difficulté bénéficieront d'une prolongation de 6 mois, sous réserve de prouver qu'ils mettent tout en œuvre pour acter leur investissement.

Du nouveau pour le visa de travail 

Ce mois de mars s'accompagne de changements majeurs concernant le visa de travail des employeurs accrédités (Accredited Employer Work Visa (AEWV)). Les seuils de rémunération fixes ont été supprimés le 10 mars, à l'exception du salaire minimum. Ce dernier passera de 23,15 NZD à 23,50 NZD de l'heure au 1ᵉʳ avril. Depuis le 10 mars, les employeurs ne sont plus obligés de payer le salaire médian aux étrangers détenteurs d'un AEWV ou d'un visa de travail à usage spécifique (Specific Purpose Work Visa (SPWV)). Mais ils sont toujours tenus de les payer au même niveau que les travailleurs nationaux. Les travailleurs migrants qui détiennent déjà un AEWV doivent continuer d'être payés selon les conditions inscrites dans leur contrat de travail.

Autres changements effectifs depuis le 10 mars 

La durée de l'expérience professionnelle demandée aux professionnels étrangers est réduite de 3 à 2 ans. Cette réduction ne supprime pas l'engagement du gouvernement à lutter contre les risques d'exploitation des travailleurs expatriés.

Les expatriés peu qualifiés ayant un AEWV bénéficient d'un visa prolongé à 3 ans, soit la durée totale qu'ils peuvent passer en Nouvelle-Zélande avec un ou plusieurs contrats de travail. Plus précisément, ce changement concerne les expatriés classés aux de la classification standard des professions de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande (Australian and New Zealand Standard Classification of Occupations (ANZSCO)). Pour rappel, l'ANZSCO est en cours de remplacement. Un nouveau système circonscrit à la Nouvelle-Zélande ( (NOL)) est en cours d'installation.

Certaines professions bénéficient d'une montée en compétence afin de ne pas être désavantagées par le nouveau classement (NOL). Par exemple, les métiers de cuisinier, toiletteur pour animaux ou gardien d'enfants seront classés au niveau 3 de l'ANZSCO (au lieu d'un niveau 4 ou 5).

Visas : des délais de traitement plus rapides

Le gouvernement néo-zélandais s'est lancé dans un plan de réduction significative des délais de traitement des visas. La réorganisation a commencé dès 2022, avec un temps de traitement médian passé de 14 jours ouvrables (en 2022-2023) à 9 jours ouvrables (2023-2024). Le gouvernement entend encore améliorer son système cette année, notamment concernant la lutte contre les erreurs administratives. Toute délivrance de visa doit être sûre. Les candidats à l'expatriation doivent avoir des informations claires et précises.

Là encore, le gouvernement enregistre une hausse de son taux de fiabilité : de 89,2 % à 91,6 % pour les approbations de visas de résidents, et de 85,6 % à 91,2 % pour les visas temporaires. L'État enregistre aussi une hausse du taux de refus des visas. Hausse due, selon lui, aux améliorations apportées concernant le traitement des demandes de visas. Pour la Nouvelle-Zélande, ces réformes contribuent à attirer davantage d'étrangers, surtout les travailleurs qualifiés.

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A propos de

Titulaire d'un Master II en Droit - Sciences politiques ainsi que du diplôme de réussite au Japanese Language Proficiency Test (JLPT) N2, j'ai été chargée de communication. J'ai plus de 10 ans d'expérience en tant que rédactrice web.

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