
La venue des conservateurs au pouvoir donne le temps d'une politique d'immigration qui se veut plus sévère, tout en continuant de s'ouvrir aux professionnels qualifiés non européens. Le 12 mars, les conservateurs (CDU) et les socio-démocrates (SPD) entament des négociations pour mettre en place leur coalition. Les négociations devraient s'achever fin avril.Â
Les expatriés peuvent déjà souffler : le nouveau gouvernement compte maintenir le système de visa de travail actuel. Quelques changements déjà en vigueur depuis le début de 2025 resteront d'actualité. C'est le cas de la carte bleue européenne, dont le seuil salarial a augmenté à 48 300 euros brut annuels en 2025 (contre 45 300 euros en 2024). Les travailleurs non européens exerçant un métier en pénurie, les débutants et les informaticiens expérimentés non diplômés continuent de bénéficier d'un seuil salarial moins élevé (43 759,80 euros brut annuels).
Les nouveautés sont à chercher du côté de la bureaucratie, souvent pointée du doigt par les expatriés. Le nouveau gouvernement s'engage à moderniser les services de l'immigration, en accélérant la numérisation. Il envisage de créer une « Agence numérique pour l'immigration des travailleurs qualifiés », portail unique qui concentrerait les demandes de visa, les reconnaissances de diplômes et les demandes de permis de travail. Cette accélération de la numérisation s'inscrit dans le plan de simplification amorcé par le précédent gouvernement. Depuis le 1er janvier 2025, les ressortissants du monde peuvent effectuer leur demande de visa en ligne sur le portail des services consulaires.Â
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