Bonjour à tous,
Je fais part de la parution du Guide Fiscal 2019 pour le Portugal, un PDF qui rassemble tout ce qui concerne impôts et taxes , personnes physiques et morales.
Vous trouverez tout concernant notamment IRS, IMT, IMI, Droit de Douane, TVA et bien d'autres onglets pour connaître ce que le fisc portugais va vous demander.
"Cette publication a pour objectif de transmettre, de manière systématisée, des informations génériques sur le système fiscal portugais actuel, axées sur les questions fiscales les plus pertinentes pour 2019, compte tenu des modifications découlant de la loi de finances de l'État pour cette année."
Les déclarations d'impôts sont à envoyer du 1er Avril au 30 Juin 2019, un mois de plus qu'auparavant.
Pour des points précis, vous pouvez consulter l'équipe d'experts fiscalistes.
Bonne lecture, à vos calculettes ...
Bom dia.
![:cheers:](/forum/forum/img/smilies/cheers.png)
Bonjour et merci
en parlant de taxes , pour ceux que cela intéresserait:
La loi de finances 2019 n'était pas claire sur l'application des prélèvements sociaux aux revenus des biens immobiliers et de certains biens mobiliers des personnes expatriés en UE ou EEE et qui continuaient à être assujettis au régime d'assurance maladie France, même si , par le biais du S1, ils peuvent bénéficier du régime du pays ou ils résident ( ce qui est le cas pour les retraités expatriés au Portugal)
Tout le monde se répandait dans les gazettes pour dire que suite au magnifique rapport de madame Genetet, les expatriés en UE ou EEE étaient tout simplement exonérés des cotisations sociales sur ces revenus .
Or , il n'en est rien.
J'ai en effet interrogé Mr UGO LOPEZ sur ce sujet et il vient de me retransmettre la réponse documentée de la DNIR, que tu trouveras ci dessous.
Je pense qu'elle peut intéresser un certain nombre de nos adhérents.
En fait , pour bénéficier de cette exonération des cotisations sociales sur lesdits revenus , il ne faut plus cotiser à l'AM française ( ne plus payer de COtam) et je doute que ce soit le cas de la plupart des retraités français expatriés au Portugal , si tant est qu'ils en aient d'ailleurs le droit , même s'ils le voulaient.
"REPONSE De la DNIR:
Envoyé : vendredi 29 mars 2019 09:51
Objet : Suppression de la CSG revenus fonciers pour les retraités EEE
Bonjour,
Vous avez appelé l'attention de la Directrice de la DINR sur la situation des retraités percevant des pensions du régime français et résidant dans un pays membre de l'UE, de l'EEE ou en Suisse au regard de leur assujettissement aux prélèvements sociaux dans le cadre de la Loi de financement de la sécurité sociale pour 2019.
Chargé de vous répondre, je souhaite rappeler en préalable, pour une bonne compréhension des principes, que la jurisprudence De Ruyter (arrêt CJUE du 26 février 2016), a réaffirmé le principe européen d'unicité de législation sociale qui prévoit qu'une personne ne peut être affiliée à la sécurité sociale que d'un seul Etat membre.
Ainsi, un français résident d'un pays de l'UE, de l'EEE ou en Suisse qui est affilié au régime de sécurité sociale français, ne peut prétendre à l'application de ladite jurisprudence même s'il utilise la caisse locale de son pays de résidence.
En effet, une personne résidente dans un Etat de l'UE, de l'EEE, ou en Suisse, peut être affiliée à la sécurité sociale de son lieu de domicile, afin de bénéficier d'une prise en charge maladie dans son Etat de résidence et ainsi utiliser la caisse locale de ce dernier comme caisse de substitution pour le compte de la sécurité sociale française .
Mais cela n'affecte en rien le fait que cette personne reste affiliée à la sécurité sociale française qui supportera la charge financière définitive de ses frais médicaux.
Or, la réforme introduite par l'article 26 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 définit les règles d’exonération de CSG/CRDS. L'exonération en cause concerne les usagers qui, percevant des revenus du capital en France, sont affiliés à un régime de sécurité sociale dans un pays, autre que la France, de l'UE, de l'EEE ou en Suisse (le prélèvement de solidarité de 7,5%, qui est en tout état de cause exclu de cette exonération, reste dû).
Enfin, je ne prendrai pas position sur les règles et obligations d’affiliation à un régime de sécurité sociale qui pourraient concerner les retraités français en général, ce domaine échappant totalement à la compétence de la DINR et relevant de la Direction de la sécurité sociale."
Bien à vous